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22/10/2007 Salut capitaine !
Le poète a dit : « les morts ne sont pas morts, ils sont partout. » Voici vingt ans que le capitaine Thomas Sankara a été fauché sous les rafales des balles. Ce jour du 17 octobre 1987 restera à jamais dans la mémoire des jeunes africains et de tous les défenseurs de la dignité humaine une date funeste. Le capitaine Sankara, malgré son jeune âge et durant le peu de temps passé à la tête de l’Etat de son pays a su insuffler dans les entrailles de tout jeune africain de l’époque les notions cardinales que sont la fierté, la confiance en soi et le refus d’un alignement inconditionnel à des puissances qui décident du droit de vie ou de mort et ce, à des milliers de kilomètres des tropiques. Il a appris à son peuple à redresser la tête et à compter d’abord sur lui-même.
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10/10/2007 Que les Ailes du Désert continuent à voler
Depuis plusieurs semaines, le ciel de Nouakchott est orphelin de ses avions. La compagnie nationale de transport aérien Air Mauritanie ne dessert plus et a cédé les airs aux autres aéronefs. Les avions, frappés des couleurs nationales qui vrombissaient à tout moment au dessus de nos têtes ont subitement disparu. Pour le mauritanien lambda, c’est tout simplement une situation empreinte de frustration et d’inquiétude.
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01/10/2007 Chapeau !Â
Il est des faits ou gestes, une fois qu’ils surviennent et ce même ; dans un univers pourri, font chaud au cœur et redonnent le moral. Il ne faut point désespérer et surtout pas toujours négativer. Il existe encore des fonctionnaires, j’allais dire des citoyens qui gardent encore à cœur le sens du devoir mais aussi celui des valeurs morales qui sont et demeurent encore mauritaniennes
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26/09/2007 Anonymes et lâches
C’est sûr, il n’y a rien de plus frustrant que de constater qu’on n’a pas été compris ou tout au moins, bien compris. Ce sentiment, s’il est doublé de réactions disproportionnées, n’en est que plus amer. En effet, lorsque par le canal d’un média quelconque, on exprime une opinion ou un point de vue à propos d’un fait ou d’une réalité, on souhaite évidemment que le récepteur de notre message en fasse une lecture pleine. Une lecture dépourvue de tout à priori, et surtout pas un survol approximatif. Ceci pour en venir au phénomène ultra médiatique du CRIDEM.
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25/09/2007 Corruption, y en a marre
S’il existe une chose qui donne du fil à retordre à l’agriculteur, c’est bien la mauvaise herbe. Il a beau la couper, elle renaît toujours de sa racine. Il en est de même de la corruption. Elle a la peau dure. Elle a certainement connu un passage à vide pendant un moment. Ce fut le temps où chacun cherchait à sauver sa peau au lendemain de la fin de l’état d’exception. L’on a vu des magouilleurs de très grande classe se ranger, revêtir des habits nouveaux et surtout tenir un langage empreint d’une moralité suspecte
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29/08/2007 Aller Ă la rencontre de la Mauritanie plurielle
Parfois, il se passe des choses dans la vie d’une Nation, des frĂ©missements qui font sourdre dans les trĂ©fonds de chaque enfant de la Nation en question, un mĂ©lange de sensations dont le plus prononcĂ© demeure : l’ESPÉRANCE. Cet Ă©tat ressemble Ă une coulĂ©e de lave, dĂ©valant les pentes d’un volcan en Ă©ruption. Elle emporte tout sur son passage et, surtout, irradie tout de son incandescence.
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21/08/2007 La noblesse est abolie, KISSIMAÂ !
La semaine passée notre confrère «La Tribune» a publié un article, sous la plume de son rédacteur en chef Kissima Diagana. Aussi agréable que pertinent, ce coup de plume propose ce qui ressemble à un «coup de poing pour la Noblesse» : une abolition au même titre que l’esclavage.
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15/08/2007 Le temps de l’indiscipline
L’indiscipline, lorsqu’elle provient d’une partie peut être jugulée par une autre partie pour peu que cette dernière récuse l’affrontement. Seulement si les deux camps décident d’en découdre, il est probable que cela produisent des étincelles. Loin de nous toute idée ou attitude alarmiste, il n’empêche que l’on ne peut se retenir de jeter un regard réprobatif sur l’indiscipline de nos compatriotes. Déjà que dans les villes et plus spécialement à Nouakchott, rares sont les citoyens qui s’embarrassent du minimum de civisme ou simplement de courtoisie pour se garder de commettre des faits justement inciviques.
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06/08/2007 Pourquoi m’en veut-on ?
Pourquoi m’en veut-on? Je ne suis attaché à aucune langue moi, et je n’ai jamais eu une ouguiya de l’Etat Mauritanien, duquel, je ne garde, que de très mauvais souvenirs avec le rackett qui m’a été infligé par ses représentants et agents. Je n’ai réduit personne en esclavage, déporté ou fait mal à quiconque. Mon histoire est toute simple. Après avoir perdu mon troupeau, et tenté de devenir commerçant, je vis aujourd’hui dans les bidonvilles de Nouakchott, où je m’adonne à la mendicité. Deux de mes enfants, sont en prison, suite à des affaires de stupéfiants et de vol.
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23/07/2007 Jeter les bases d’un édifice de l’équité
Il est des dates dans l’histoire d’un pays qui marquent leur passage. Il en ainsi de 2005. Malgré les difficultés et les embûches, notre pays a réussi sa transition sans heurts majeurs, et est ainsi entré de plein pieds dans une nouvelle démocratique .Cet acquis est une veillée d’armes qui ne doit s’autoriser aucun répit, il faut savoir accompagner le mouvement , le guider, le reprendre inlassablement.
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