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23/03/2008 Le laisser-aller Ă  un visage

L’art de vivre en Mauritanie rime avec un certains nombre de défauts que la société a adoubé et dans lesquels les habitants se vautrent. Cette attitude hautement scandalisante est si consommée chez nous que nous la trimballons sans le moindre état d’âme dans toutes nos pérégrinations.



24/02/2008 Les exilĂ©s du ciel

On l’a dit et on le dira tant qu’il le faudra, les symboles nationaux sont sacrés. En conséquence, on a beau être dans le pétrin, il ne faudrait en aucune manière les sacrifier. Des l’instant où l’on franchit ce pas, on sème le désarroi dans les esprits et l’on fait tomber les certitudes.



21/01/2008 Cet argent qu’on nous pompe

Parmi la panoplie de mesures gouvernementales qui brillent par leur impopularité, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) en est une et, elle est bien décriée ces temps ci. Voilà une structure qui a été imaginée et mise en application pour un meilleur être des fonctionnaires de l’administration mauritanienne.



17/01/2008 Moi, un âne Ă  Nouakchott

A Nouakchott, plusieurs animaux domestiques partagent notre vie de citadins. De par la place qu’ils occupent dans notre sociĂ©tĂ©, ils ne sont bien Ă©videmment pas tous logĂ©s Ă  la mĂŞme enseigne.  En tout cas, une chose est certaine : ils ont tous leur utilitĂ© et ne serait-ce que pour cela, ils mĂ©ritent qu’on les traitent avec un brin d’humanitĂ©. Aussi, sur la liste des animaux qui auraient bien aimĂ©s Ă©migrer vers des horizons plus clĂ©ments, un vient en pole position.



31/12/2007 Tabaski noir

La fĂŞte de Tabaski que les mauritaniens viennent de fĂŞter  demeurera certainement en travers de la gorge comme une part de viande mal cuite et rebelle Ă  toute descente aux entrailles. En effet, cette fĂŞte que nous attendions jadis avec impatience et que nous cĂ©lĂ©brions dans la joie est passĂ©e cette fois avec un parfum funeste.



24/12/2007 Plus corruptible que mon voisin, tu meurs.

Mieux vaut tard que jamais. Cette vérité générale est plus que jamais vraie. On peut y ajouter aussi qu’il faut toujours joindre le geste à la parole. Ceci pour en venir aux dernières initiatives gouvernementales appelant à mener une lutte sans merci contre la corruption. On est tenté de se dire : « il était temps ! » les panneaux publicitaires invitants à refuser de se laisser embobiner sont peut être des instruments persuasifs encore que le message publicitaire de certains demeure flou par son encodage : seul le texte nous informe.



13/12/2007 On a compris votre jeu !

On aura toujours Ă  traĂ®ner avec nous le poids de la colonisation. En effet, tels des forçats, le boulet de nos anciens maĂ®tres continue Ă  nous entraver les pieds. Est-il dit que nous ne serons jamais libĂ©rĂ©s ? Que dire des positions des occidentaux après près d’un quart de siècle d’indĂ©pendance ? Ils nous forcent toujours Ă  rester dans les rangs et Ă  ne jamais songer Ă  contredire leurs visions et leurs plans



01/12/2007 Les mafieux du MEN sont encore actifs

Lors de la confĂ©rence de presse tenue le 30 octobre 2007, le Premier Ministre Zeine Ould Zeidane n’était pas peu fier de s’attarder sur les points marquĂ©s par le Ministère de l’Education Nationale. On l’a dit et rĂ©pĂ©tĂ© : c’est l’une des satisfactions tangibles de l’équipe gouvernementale.



13/11/2007 Sarko, le nabot brouillon.

Mais pour qui se prend ce Sarko? On le savait arrogant mais de lĂ  Ă  insulter ouvertement un Ă©tat souverain, il a franchi le Rubicon. Il vient de cracher sur l’honneur de tous les africains Ă  travers les propos mĂ©prisants tenus Ă  l’endroit des tchadiens. «Quoi qu’ils aient fait, j’irai les chercher!» ces mots traduisent Ă  eux seuls le degrĂ© de considĂ©ration qu’il porte Ă  un pays indĂ©pendant depuis prĂ©s de 50 ans.



06/11/2007 Qui garde nos frontières ?

Mais que se passe-t-il donc Ă  nos frontières ? Il ne se passe presque plus de jour oĂą ne signale la saisie d’importantes quantitĂ©s de drogue. On savait certes que nos lignes frontalières Ă©taient poreuses mais pas Ă  ce point lĂ  ! Les gabelous mauritaniens n’avaient jamais brillĂ© par leur efficacitĂ©. L’on pouvait faire entrer toute sorte de marchandise que l’on voulait pour peu qu’on savait leur lancer avec diligence Ă  la figure quelques billets bleus, ceux de deux mille de prĂ©fĂ©rence.




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