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09/07/2007 Laissez les jeunes KaĂ©diens se dĂ©fouler !

Dire que la Mauritanie change relève de nos jours d’un euphémisme primaire. Des changements significatifs ont été perçus dès le lendemain du 03/08/2005.Depuis ce jour mémorable, les fils de ce pays se sont sentis mieux. Un vent de liberté avait soufflé sur le pays. Les signes d’une Mauritanie nouvelle se voyaient à travers une meilleure appréhension du sentiment d’unité nationale. L’avènement de SIDIOCA est venu couronner ce processus démocratique. Il serait de mauvais aloi de nier le caractère démocratique de notre nation.



26/06/2007 Kaedi by Night

Il ne fait pas bon de de débarquer à Kaedi ces temps ci par une nuit sans lune. Ca l’est autant pour les étrangers que pour les natifs de la cité.Il faut reconnaître que la ville est mal éclairée. On entre à Kaedi par tous les côtés mais ce sont les voyageurs provenant nuitamment de Nouakchott qui ressentent le plus cette opacité. Ceci vient du fait que les venants de Nouakchott arrivent avec les lumières de la capitale plein les yeux



24/06/2007 MarchĂ© noir ou marchĂ© blanc

L’expression marchĂ© noir a une connotation suffisamment nĂ©gative pour se prĂŞter Ă  une quelconque spĂ©culation. Il n’y a pas longtemps, il dĂ©signait Ă  Nouakchott un domaine dont l’évocation du seul nom provoquait des sensations Ă©tranges. Cela rĂ©sulte du fait que l’on se sentait approcher un domaine qui s’écarte de la norme sociale. Mais Ă©galement au simple fait d’être dans le domaine de l’interdit. C’est très excitant. En ces temps lĂ , marchĂ© noir rimait avec zone de non loi, milieu de fraudeurs et receleurs de touts acabits. On s’y rendait lorsque l’on a Ă©tĂ© victime de vol car c’est la place ou Ă©taient bradĂ©s les objets volĂ©s. Les dealers et autres petits trafiquants y Ă©tablissaient leurs quartiers. Vous y voyiez toutes sortes de magouilles. C’est prĂ©cisĂ©ment lĂ  ou on allait pour se procurer de la monnaie Ă©trangère. Les opĂ©rations se faisaient sous le boubou. Ca se faisait vraiment au noir car personne ne pouvait voir les protagonistes 



11/06/2007 Â«Maa vih mouchkilé»

Il existe en nous mauritaniens un sacrĂ© Ă©tat d’esprit, c’est celui de ne rien prendre au sĂ©rieux. On s’entend dire Ă  propos de tout : Â«Maa vih mouchkilé». En d’autres termes : il n’y a aucun problème. Cette boutade se rĂ©percute jusque dans les sphères les plus vitales de notre sociĂ©tĂ©.



04/06/2007 Immigration : La solution est africaine

La problĂ©matique de l’immigration est si galvaudĂ©e que tenter d’en parler peut ĂŞtre perçu comme verser dans des lieux communs. Mais devant l’actualitĂ© de la chose et les dommages collatĂ©raux qu’elle occasionne, nous nous sentons interpellĂ©s, nous autres qui vivons sous les tropiques. Nul ne peut rester indiffĂ©rent devant les milliers d’embarcations qui prennent la mer pour terminer soit sur les cĂ´tes ibĂ©riques soit dans les abysses de l’ocĂ©an



24/05/2007 Nous ne sommes pas divisĂ©s !

La presse indĂ©pendante pourrait commencer très sincèrement Ă  regretter le dĂ©part de Ould Taya. MalgrĂ© l’article 11, Ould Taya n’a jamais appelĂ© Ă  affamer la presse et il se montrait d’ailleurs très gĂ©nĂ©reux avec sa presse. Les journaux les plus virulents contre son rĂ©gime, Ă©taient les mieux lus, et n’étaient pas privĂ©s d’abonnements au niveau des Ă©tablissements publics : l’unique formule disponible pour financer la presse indĂ©pendante Les organes de contrĂ´le tels l’IGE ne venaient pas du temps de Maaouya, fouiner dans les dĂ©penses des Ă©tablissements publics pour donner des directives infamantes, d’affamer la presse.



18/05/2007 Le calvaire des quartiers SOCIM et MĂ©dina R

Le concept de libertĂ© Ă©tant très Ă©clectique, il demeure naturellement le garant de nos droits. Le philosophe a dit : "Ma libertĂ© s’arrĂŞte lĂ  ou commence celle de l’autre." Pourtant certains se font un plaisir de piĂ©tiner cette vĂ©ritĂ©. Les habitants des quartiers SOCIM et Medina R qui soit dit en passant restent , deux des tous premiers de Nouakchott , ne savent plus Ă  quel saint se vouer.



07/05/2007 Taxi blues : Y en a marre des clandos

Parmi le panel situations qui sapent aujourd’hui, le moral du mauritanien, le coĂ»t très Ă©levĂ© de la vie arrive en tĂŞte du peloton. Mes compatriotes croient trouver la parade en s’investissant dans des activitĂ©s parallèles parfois, complètement saugrenues.



25/04/2007 Coup de Gueule

Diffuser la rumeur demeure incontestablement le sport national des mauritaniens. C’est connu. Depuis le temps oĂą cette manie s’est incrustĂ©e dans nos moeurs, nos compatriotes ne ratent jamais une occasion pour s’en donner Ă  cĹ“ur joie. En cette veille de prise de pouvoir, vous imaginez bien que le sujet de prĂ©dilection reste bien Ă©videmment Sidi .Pour les uns, c’est le messie que la Mauritanie attendait depuis des lustres. Pour d’autres, Ă©ternels oiseaux de mauvaise augure ils font dans la spĂ©culation.



13/04/2007 Coup de Gueule : L’arnaque en politique

Une vraie tentative d’arnaque politique, celle lancĂ©e le 9 avril, par quelques candidats malheureux Ă  la prĂ©sidentielle. Après avoir combattu l’élection de Sidi Ould Cheikh Abdellahi au premier tour, après l’avoir traĂ®nĂ© dans un Ă©prouvant second tour, les voila qu’ils lui proposent leurs services. Une perche tendue bien tardivement et non sans arrière pensĂ©e. Surtout et les postulants l’ont dit : "Ce n’est pas nous qui gèrerons, c’est le prĂ©sident et son gouvernement qui vont gĂ©rer". Ce qui veut dire, nous voulons ĂŞtre associĂ©s, si cela marche ce sera grâce Ă  nous, si cela capote, c’est la faute du prĂ©sident et de sa pègre "Mithaghienne".




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