Il est des faits ou gestes, une fois qu’ils surviennent et ce même ; dans un univers pourri, font chaud au cœur et redonnent le moral. Il ne faut point désespérer et surtout pas toujours négativer. Il existe encore des fonctionnaires, j’allais dire des citoyens qui gardent encore à cœur le sens du devoir mais aussi celui des valeurs morales qui sont et demeurent encore mauritaniennes
Des policiers, hé oui, des policiers du commissariat du Ksar 2. Précisément celui de la SOCOGIM ont effectué une belle action qui a forcé notre admiration. En effet, dans la nuit du 25 septembre dernier, Seydou Sall, un habitant du quartier SOCOGIM PS a été réveillé à trois heures du matin par les cris d’une des ses cousines récemment arrivée à Nouakchott. La femme venait de piquer une crise d’asthme. Il sort de la maison en quête d’un taxi. Apres plusieurs minutes d’attente, il ne perçoit pas la trace du moindre véhicule. Le commissariat de police n’étant qu’à quelques mètres, il décide de s’y rendre pour solliciter l’aide des fonctionnaires. Ces derniers ont immédiatement accédé à sa requête dès qu’il leur a exposé le cas. Ils ont allumé la voiture de service. Arrivés devant la demeure de Seydou, la femme malade monta à bord et fut conduite rapidement à l’hôpital où elle reçut des soins. C’est un comportement très louable qui mérite d’être connu et salué. Ce sont ces types de gestes qui permettent de tenir le coup et de croire en ce pays et en ses hommes malgré tout. Le mauritanien a beau être happé par la société de consommation mais il demeure toujours un homme foncièrement généreux doté d’un sens aigu de l’entraide et de la solidarité. Combien de fois n’a-t-on pas vu des passagers payer de leurs poches le prix du transport pour un étourdi qui a oublié son argent ou tout simplement venir au secours d’un malin qui monte à bord d’un minibus sans le sou en poche. C’est çà la Mauritanie ! La Mauritanie c’est aussi l’histoire de cette compatriote à qui un autre fils du pays a offert un billet de 10.000 FCA dans le hall de l’aéroport de Bamako sous les yeux étonnés des personnes sur place. Les deux mauritaniens ne connaissaient même pas. Le premier venait juste d’acheter à boire avant l’arrivée de la seconde. C’est juste une question d’attitude. Et c’est la positive attitude. Elle existe chez nous encore Dieu merci. BIRI N’DIAYE
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