Depuis 2006, le club ados du foyer rural de Mons a menĂ© plusieurs actions humanitaires destinĂ©es Ă amĂ©liorer les conditions d’étude d’écoliers et lycĂ©ens de diffĂ©rents hameaux mauritaniens. ÂgĂ©s aujourd’hui de 19 ans, les six derniers membres du club ...
... ados, qui n’en sont plus vraiment, ont achevĂ© cet Ă©tĂ© la dernière mission qu’ils s’étaient fixĂ©e. Ils ont mis 5 ans Ă la mener Ă bien : installer une pompe solaire Ă eau dans le hameau isolĂ© d’El-Beyed. CoĂ»t de l’opĂ©ration : 5 000 €. «On a rĂ©alisĂ© plusieurs actions pour collecter des fonds. On a, par exemple, vendu des centaines de calendriers et organisĂ© le repas du cross de Mons», explique Thomas, membre du club. Habitant la commune, Gilles Garrigues a toujours accompagnĂ© ces jeunes humanitaires dans leurs dĂ©marches. Il explique : «Le principe du club ados est que les jeunes se prennent en main. Ils se sont toujours dĂ©brouillĂ©s seuls. À l’exception de la construction d’une Ă©cole en 2013, Ă Tanoujchert en Mauritanie, financĂ© Ă 60 % par l’association blagnacaise «Vents du sud», et Ă 40 % par le foyer rural, pour un montant total de 5 400 €». Seul regret des membres du club ados : la situation gĂ©opolitique et la dangerositĂ© de la zone ne leur permettent pas d’organiser un voyage en Mauritanie afin de constater de visu le rĂ©sultat de leur action. «Vents du sud» disposant de correspondants locaux, des photos et un mail de remerciement du maire d’Ouadane, dont dĂ©pend le hameau, leur ont toutefois permis de dĂ©couvrir la pompe solaire aujourd’hui fonctionnelle. Les six anciens ados entament maintenant des Ă©tudes et leur passage dans la vie active. Pour Alexandre, membre du club, ces huit annĂ©es de bĂ©nĂ©volat laisseront des traces. Il confie : «Je prĂ©pare un BTS gestion et protection de la nature. Par la suite, Je voudrais faire de l’humanitaire dans l’environnement».
LA DEPECHE DU MIDI
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