Les travaux de la 3e édition du Forum des entrepreneurs maghrébins ont été ouverts, lundi à Marrakech, avec la participation d’une pléiade d’acteurs économiques et institutionnels du Maroc, de la Mauritanie, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye.
Intervenant à la cérémonie d’ouverture, Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental a estimé que l’intégration maghrébine représente une opportunité de croissance réelle "non encore saisie".
L’intégration maghrébine représente une opportunité de croissance réelle et de prospérité partagée "non encore saisie", a souligné lundi à Marrakech, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka. " Chaque retard dans sa concrétisation aura un impact direct sur le développement des économies de la région", a averti M. Baraka dans une interview accordée à la MAP, à l’ouverture de la 3e édition du Forum des entrepreneurs maghrébins, qui se tient les 17 et 18 février à Marrakech. Dans ce sens, les pays du Maghreb pourraient s’accorder sur un "Pacte de croissance trans-maghrébin", transcendant les rivalités de voisinage, pour répondre à leurs aspirations à une prospérité partagée et durable, a-t-il dit. "La région du Maghreb est dotée de ressources naturelles importantes, d’une main d’?œuvre qualifiée et de tissus économiques complémentaires, susceptibles d’être des potentialités réelles de synergie", a fait savoir le président du CESE. Nizar Barak a noté que plusieurs domaines comme l’énergie et l’agro-alimentaire pourraient constituer des "pôles d’excellence régionaux" à haute valeur ajoutée. "Le Maroc a toujours cru que seul un Maghreb politiquement stable et économiquement prospère peut être en mesure de répondre aux nouvelles exigences d’une économie mondiale globalisée", a-t-il insisté. De son côté, le directeur du département Maghreb à la Banque mondiale, Simon Gray, a estimé que les pays du Maghreb doivent miser sur leurs potentiels et complémentarités économiques pour réussir leur intégration et développer leur commerce intra-régional. Le Maghreb uni "n’est plus une option, mais plutôt une obligation si la région ne veut pas rater le train de la mondialisation", a-t-il estimé. Organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) qui préside l’Union maghrébine des employeurs (UME), le forum connaîtra la participation de 500 acteurs économiques et institutionnels de la région maghrébine. Il a pour objectif de renforcer l’intégration économique des pays du Grand Maghreb, à travers une initiative du secteur privé.
AUFAIT avec MAP
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