ESCLAVAGE, PASSIF HUMANITAIRE, RETOUR DES DEPORTES: Le Président de la République donne le ton    
03/07/2007

Le Président de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a adressé le vendredi 29 juin son premier discours à la nation, après son investiture le 19 avril dernier. Dans ce discours, le Président de la République a abordé en donnant le ton, les questions qui divisaient les mauritaniens : l’esclavage, le passif humanitaire et le retour des mauritaniens déportés au Sénégal et au Mali.Le président Ould Cheikh Abdellahi, a présenté des excuses aux victimes des violations passées des droits de l’homme, notamment les mauritaniens réfugiés au Sénégal et au Mali.

"Je voudrais ici, au nom de la République, exprimer ma compassion à l’égard de toutes les victimes de ces années sombres", a affirmé le Président qui a assuré que "l’Etat assumera entièrement sa responsabilité pour assurer le retour dans la dignité de tous les citoyens actuellement réfugiés à l’extérieur du pays".



 Le Président de la République a ajouté que "tous les mauritaniens réfugiés pourront retourner au pays et bénéficieront d’un programme de réinsertion dans leurs terroirs d’origine", rappelant qu’au cours des années 80, la Mauritanie "a été le théâtre d’atteintes massives aux droits de l’homme" qui devaient culminer en 1989, 1990 et 1991. Il a souligné que la consolidation de l’unité nationale et le raffermissement de la cohésion sociale ont été placés au premier rang des priorités de l’Etat, insistant sur la nécessité de "faire preuve de tolérance et d’ouvrir dans notre histoire une nouvelle page où plus jamais ce genre de pratiques absurdes et d’un autre âge ne pourra se reproduire".

 

Discours du Président de la République :
"Chers compatriotes,
La consolidation de l’unité nationale et le raffermissement de la cohésion sociale ont été placés au premier rang des priorités du programme électoral que j’ai eu l’honneur de proposer aux suffrages de mes compatriotes lors du dernier scrutin présidentiel. Une primauté que j’ai confirmée dans la lettre de mission du Premier ministre.

Chers compatriotes,
L’unité nationale et la cohésion sociale requièrent l’instauration de la concorde entre toutes les composantes de notre peuple sur la base du respect des principes d’égalité, de justice et de dignité. Notre devoir est de faire de sorte que tous les mauritaniens puissent éprouver la légitime fierté d’appartenir à une grande nation. Qu’ils sentent que la République les protège et les traite sur un même pied d’égalité, tous sans exclusive.
Tout au long d’une riche histoire, marquée notamment par l’édification de vastes empires dont le rayonnement dépassa largement les frontières de notre pays, nos communautés ont toujours su vivre ensemble dans une fraternelle harmonie. Notre histoire récente a été cependant jalonnée de péripéties difficiles et parfois douloureuses.
Au cours des années 80, notre pays a été le théâtre d’atteintes massives aux droits de l’homme qui devaient culminer en 1989-90-91. Des citoyens mauritaniens à l’intérieur et à l’extérieur du pays ainsi que des résidents établis en Mauritanie ont été victimes d’exactions graves et injustifiées. Des populations mauritaniennes paisibles se sont vues contraintes à quitter leur pays. Des atteintes cruelles à la dignité, des abus et dénis de droit d’une grande ampleur ont été commis.

Chers compatriotes,
Je voudrais ici, au nom de la République, exprimer ma compassion à l’égard de toutes les victimes de ces années sombres. Je voudrais dire à chaque veuve, à chaque orphelin, à chaque réfugié, à chaque opprimé blessé dans sa dignité, que je partage l’intimité de leurs souffrances.

Assumer cette part d’ombre dans notre passé requière de faire preuve de tolérance et d’ouvrir dans notre histoire une nouvelle page où plus jamais ce genre de pratiques absurdes et d’un autre âge ne pourra se reproduire. C’est également pour cela que la recherche des voies et moyens appropriés pour le retour dans la dignité des concitoyens réfugiés, le règlement du passif humanitaire et l’éradication des séquelles de l’esclavage continuent de mobiliser nos efforts et notre réflexion.
Il nous faut d’abord rétablir la confiance propice à une véritable réconciliation des esprits et des coeurs. A cet effet, l’Etat assumera entièrement sa responsabilité pour assurer le retour dans la dignité de tous les citoyens actuellement réfugiés à l’extérieur du pays. Il se tiendra à côté de toutes les victimes et de leurs ayant droit pour réparer équitablement les injustices subies et permettre à tous de participer dans la dignité et l’égalité à la construction de notre avenir commun.
Tous les mauritaniens réfugiés pourront retourner au pays et bénéficieront d’un programme de réinsertion dans leurs terroirs d’origine avec l’appui du HCR, de l’Etat mauritanien, de l’effort de solidarité nationale et le concours de nos partenaires au développement. Des mesures seront mises en place pour s’assurer que tous les mauritaniens concernés pourront bénéficier de ce programme de retour organisé.
Toutes les mesures seront prises pour faciliter le retour de nos compatriotes dans leur pays. J’en appelle à l’ensemble des mauritaniens pour qu’ils se mobilisent afin de réserver à nos concitoyens de retour le meilleur des accueils possibles, dans la tolérance, la fraternité et la solidarité.
Ce faisant, notre pays montrera sa grandeur et sa capacité à résoudre ses problèmes sur la base de ses propres valeurs. Nous sortirons ainsi renforcés de cette épreuve et nous serons armés pour affronter les autres défis de la construction de l’Etat de droit.

Chers compatriotes,
Le combat pour l’égale dignité des citoyens dans un Etat de droit est aussi un combat contre l’esclavage dans toutes ses formes, traditionnelle et moderne. Pas plus tard qu’hier, le gouvernement a approuvé un projet de loi portant incrimination et répression de cette pratique abominable. Parallèlement aux efforts visant l’élimination des séquelles de l’esclavage, une grande vigilance sera observée pour réprimer les formes contemporaines de ce phénomène comme l’exploitation des mineurs, le trafic des personnes et toutes les autres formes d’exploitation de l’homme par l’homme.

Chers compatriotes,
Notre objectif est en somme d’instaurer un Etat égalitaire, où la dignité et les droits des citoyens et de tous les hommes sont pleinement respectés. Tenir la promesse d’égalité, c’est réussir l’égalité des droits et des chances, et faire en sorte que nos diversités soient vécues non pas comme un facteur d’exclusion mais bien comme un facteur d’enrichissement et que tous se reconnaissent dans les valeurs d’honneur, de fraternité, de justice, qui sont celles de notre république islamique.
Au-delà de l’horizon national, ce choix garantira à notre pays une place éminente dans le concert des nations, place par laquelle il pourra affirmer sa personnalité et son identité propres, ancrées dans son environnement arabo-africain et dans ses valeurs islamiques".

                            Les réactions fusent :

Déclaration de l’UFP
Vendredi 29 juin 2007, Mr Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, Président de la République, a adressé un important discours à la Nation, dans lequel il annonce le déclenchement du processus visant au retour des déportés et des réfugiés mauritaniens, victimes des événements de 1989-1991. Il annonce également les réparations et le rétablissement dans leurs droits de toutes les victimes et de leurs ayant-droits. Il s’agit là d’une prise de position courageuse, en rupture totale avec les pratiques antérieures.
Le Président de la République a saisi l’occasion pour exprimer toute sa compassion à l’endroit de ceux qui ont souffert de ces douloureux événements, affirmant solennellement la nécessité d’assurer l’unité nationale, dans l’équité et l’égalité entre citoyens, sur la base des principes de l’Islam.

Les militants de l’Union des Forces de Progrès ont toujours défendu ces principes et consenti des sacrifices innombrables pour leur mise en Å“uvre effective. Il va donc sans dire que notre Parti soutient de toutes ses forces les orientations et les engagements exprimés dans le discours de M. le Président de la République.
Il revient aujourd’hui, à l’ensemble des Partis politiques, à toutes les organisations de la société civile, aux personnalités et citoyens de tous les milieux, sans exclusive, de s’associer sur des bases consensuelles minimales pour assurer le succès de tels engagements et orientations.
Les événements de 1989-1991 ont ébranlé notre pays avec les déportations, les rapatriements, les exils et autres crimes abominables. Notre peuple a la capacité et les dispositions, de régler l’ensemble de ces problèmes, les uns après les autres, en prenant le temps nécessaire, dans l’unité et la solidarité, dans le même élan de réconciliation nationale.
Pour traduire ces orientations et engagements en actes, il est indispensable de mettre en place une Commission Nationale représentative et digne de confiance, dotée des attributions et des moyens nécessaires, rattachée à la Primature ou à la Présidence de la République pour en assurer la supervision. Sur la base des suggestions largement concertées de cette commission, avec le concours de l’ensemble des institutions de la République, les différentes étapes seront définies et mises en œuvre avec persévérance et patience.
En tout premier lieu, il s’impose d’organiser une campagne nationale d’explication, pour unir les cœurs et les esprits de l’ensemble des Mauritaniens, convaincre les plus réticents, rassurer tous ceux qui pourraient s’en inquiéter. En effet, la réconciliation nationale n’est pas une entreprise de revanche, mais le rétablissement des rapports de confiance et de solidarité mutuelle pour le salut de notre maison commune, la Mauritanie, sur des bases justes, viables et durables. Elle doit offrir l’occasion à tous de s’exprimer, d’apporter leur contribution, voire leurs réserves et même leur opposition – tous devant être sollicités pour jouer le rôle qui leur revient dans cette entreprise de réconciliation et de concorde nationales.
Il y va de la sauvegarde de la stabilité et de l’unité de notre pays, face à une entreprise qui, pour réussir, a besoin qu’on prenne le temps nécessaire, qu’on prévienne les risques et qu’on recourt au consensus le plus large. D’autant plus que dans le monde contemporain les peuples qui n’assument pas et ne prennent pas en charge leur destin, courent de graves risques de voir des puissances extérieures les instrumentaliser selon leur propre agenda.
Ayant hérité d’une administration et d’un système qui assume de graves responsabilités dans ce qui s’est passé, ceux qui détiennent l’effectivité du pouvoir ont le devoir suprême d’assurer avec fermeté la mise en œuvre effective des orientations et des engagements du Président de la République.

Les déportés, les réfugiés mauritaniens et l’ensemble des victimes étant les premiers concernés, il s’agira avant tout d’évaluer leur situation, d’aller au-devant de leurs besoins, de leurs préoccupations, mais aussi et surtout de leurs dispositions. Nous devons saisir l’occasion, par-delà les vicissitudes, pour exprimer notre gratitude et nos remerciements au Sénégal, au Mali et à l’ensemble des pays et organisations internationales amis, pour leur sollicitude à l’égard de nos compatriotes, pour le soutien qu’ils nous ont apporté et qu’ils ne manqueront pas de continuer à nous apporter en ces moments éprouvants.
Le Président de la République, sous un autre registre, a abordé la question de l’esclavage. L’UFP salue les prises de position et l’engagement exprimé par le Président de la République sur cette question relative à l’éradication de la pire des tares de notre société. Il est indispensable, pour la justice et la cohésion sociales, que l’ensemble de la Nation se mobilise pour trouver les réponses convenables et consensuelles à son éradication.

A L’ENSEMBLE DES MAURITANIENS, EN PARTICULIER A CEUX QUI ONT CONSCIENCE DE LA GRAVITE DE LA PERIODE QUE TRAVERSE NOTRE PAYS, L’UFP LANCE UN APPEL VIBRANT POUR SE RENCONTRER, ECHANGER ET CONTRIBUER AU SUCCES DE L’ENTREPRISE HISTORIQUE DE LA RECONCILIATION NATIONALE.
Nouakchott le 2 juillet 2007
La Présidence de l’UFP

 

Déclaration des Refomistes Centristes (Islamistes)

Le président de la république monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a prononce hier un discours devant la nation, dans lequel il traite des questions fondamentales concernant l’unité nationale et la réalisation de l’égalité sociale. Nous avons enregistré avec un grand intérêt la franchise qui a caractérisé ce discours, et son insistance sur la nécessité du règlement de ces questions dans une ambiance de tolérance, de pardon, et de solidarité.
Nous avons effectivement besoin d’un tel climat pour mieux traiter ces dossiers sensibles, non pas à cause des imprécisions et des hésitations, car la vérité demeure toujours la vérité et une erreur reste toujours une erreur et son remède est la correction. Nous avons en fait besoin d’un climat apaise’ a cause des événements qui ont donné lieu a cette situation et les douleurs qui ont marqué l’unité nationale.
La Mauritanie est un pays arabe, africain et islamique. Personne ne peut nier son identité arabo-africain qui se complète sans se contredire. Cette double appartenance ne prend son sens et sa profondeur qu’a travers l’Islam qui a intégré toutes les composantes de ce peuple, réalisé sa fraternité. Il a rehaussé les relations intercommunautaires de l’étroitesse du niveau ethnique a la largesse du niveau spirituel et unitaire.

Notre pays a effectivement connu dans les années quatre-vingt et le début des années quatre-vingt-dix des événements véritablement douloureux. Les citoyens mauritaniens vivants au Sénégal et des Sénégalais d’origine mauritanienne ont subi d’ignobles agressions, causant des pertes humaines, des atteintes a la dignité et des pillages de biens. Ils ont été déportés vers la Mauritanie dont le peuple s’est montré accueillant et solidaire.
Les Sénégalais vivants en Mauritanie ont également connu des événements comparables. Le plus grave et le plus douloureux reste cependant ce qu’ont subi les citoyens Mauritaniens, atteints en Mauritanie même dans leurs vies, leurs biens et leur sécurité. Des milliers de fils de ce pays ont été déportés dans une ambiance de racisme détestable. Ces déportations ont été accompagnées et suivies de violations flagrantes des droits de l’Homme, produisant une profonde déchirure dans l’unité nationale.
L’annonce du président de la république du retour, évidemment exclusif, des citoyens déportés est un pas nécessaire et considérable. Nous espérons qu’il aura des conséquences positives sur l’unité nationale, surtout quant il est accompagné d’efforts dans le sens de justes réparations et d’arrêt des injustices. Nous soutenons ce pas et nous appelons a un effort national pour l’exécuter. C’est pourquoi nous renouvelons notre proposition de création d’une commission nationale, ou tous les concernés sont représentés, afin de soustraire cette question a la polémique politique, pour la traiter dans un climat de consultation, de compréhension et de consensus.
Notre soutien du règlement de ce dossier, en dehors du fait qu’il est un respect pour un droit et une vérité et un arrêt pour de persistantes injustes, est une conscience du danger de laisser ce genre de dossiers sans solution, ce qui ouvre la porte aux ennemis du pays et la nation, spécialistes dans l’instrumentalisation des douleurs ethniques dans une entreprise de corruption, et dans les meilleurs cas dans les pressions et les chantages.
Concernant l’esclavage, il y a un consensus sur la nécessité de son éradication et l’éradication de ses séquelles, mais cela nécessite, en dehors d’une loi claire et spécifique basée sur la référence islamique émancipatrice, une approche complète visant le phénomène dans toutes ses dimensions, et utilisant tous les moyens juridiques, éducationnels et économiques.
Notre pays que Dieu a gratifié d’une soustraction aux politiques individuelles et d’une entrée dans une phase que nous espérons être une rupture avec le mauvais passé, a besoin de renfoncer son unité nationale et sa solidarité sociale, pour se consacrer aux chantiers des reformes et du développement.
Nouakchott, le 30 juin 2007 

 

Communiqué du Forum des Organisations Nationales des Droits Humains en Mauritanie (FONADH)


Le 29 juin 2007 est une date mémorable dans l’histoire contemporaine de la Mauritanie. En effet, après l’adresse du Président de la République, M. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, au sujet du passif humanitaire et de l’esclavage, un soupir de soulagement est sorti des poitrines des mauritaniennes et des mauritaniens.
Ces sujets, réputés tabous par nombre de nos compatriotes pendant plus de deux décennies, sous le régime dictatorial du colonel Ould Taya, sont portés au devant de la scène nationale par le Premier Magistrat de la République.
Cette reconnaissance du passif humanitaire, de l’esclavage et, surtout, cet engagement solennel à favoriser le retour organisé des réfugiés avec l’assistance du HCR, est un pas important qu’il faut saluer et encourager.
Car, le passif humanitaire (génocide, exécution extrajudiciaire) n’est pas seulement un crime abominable, c’est aussi une manifestation ignoble d’exclusion. L’unité de l’ensemble des composantes du peuple mauritanien, déjà très fragile à l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, a été rudement compromise par les crimes commis sous le régime dictatorial de Ould Taya. Et, beaucoup de nos compatriotes ont été abusés par une propagande raciste et anti-nationale.
Le discours de M. Le Président de la République représente, pour les militants et dirigeants des organisations de droits de l’homme, mais aussi pour tous les citoyens mauritaniens épris de paix et de justice, un espoir énorme. Il reste que ce discours ne peut être que le début d’un processus, qui devra aboutir à un plus large consensus sur la cohabitation fraternelle et paisible entre les différentes composantes de la Mauritanie, notre chère patrie. 
En outre la question de l’esclavage et de ses séquelles, crime contre humanité mérite un traitement plus complet (caractérisation, criminalisation, mesure d’accompagnement), en vue de son éradication réelle.
Il est à la fois opportun et urgent de mettre en œuvre des solutions concertées pour le retour des réfugiés restés en dehors du territoire national et la réparation des préjudices de l’ensemble des hommes et des femmes qui avaient subi ce crime de bannissement.
Ces solutions passent nécessairement par une concertation avec les victimes elles-mêmes et/ou leurs ayant droit, réunis au sein d’associations représentatives. La responsabilité de l’Etat mauritanien reste toutefois pleine et entière.
Les organisations regroupées au sein du FONADH s’engagent solennellement à ne ménager aucun effort pour apporter leur contribution à la solution des problèmes évoqués, dans la transparence et un esprit constructif.

 

Fait à Nouakchott, le 30 juin 2007

 

Ont signé :

-Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF)
-Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH)
-Comité de Solidarité avec les Victimes de Violations des droits de l’Homme en Mauritanie (CSVVDHM)
-Groupe d’Etudes et de Recherches sur la Démocratie et le Développement Economique et Social (GERDDES Mauritanie)
-Nous les Enfants
-SOS - Esclaves
-Collectif des familles des Détenus politiques
-Collectif des Familles Séparées par la Déportation
-Collectif des Fonctionnaires et Travailleurs Victimes des Evénements de 1989 – 1991
-Collectif des Fonctionnaires de la Police Victimes des Evénements de 1989 - 1991
-Collectif des Rescapés Anciens Détenus Politiques Civils Torturés
-Collectif des Veuves
-Comité pour la Défense des Droits de l’Homme en Mauritanie
-Enfance Sans Partage
-Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie)


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