La Mauritanie et le Mali ont entamé mercredi 21 décembre à Nouakchott une réunion en vue de mesures pour faciliter le transport routier entre ces deux pays voisins, confrontés à des entraves liées notamment à son coût et au nombre élevé de contrôles...
...surtout coté mauritanien. Les ministres des Transports mauritanien, Yahya Ould Hademine, et malien, Ahmed Diane Semega, animent ces discussions menées dans le cadre des "portes ouvertes" sur le "corridor Nouakchott-Bamako" pour le développement des échanges commerciaux.
La réunion doit prendre fin jeudi 22 décembre. "Force est de reconnaître que notre corridor, malgré ses atouts en termes d’infrastructures et de réglementations, reste confronté à des difficultés auxquelles il faut trouver des solutions idoines", a déclaré le ministre malien.
"Il s’agit, entre autres, de difficultés liées au nombre important de postes de contrôle, avec pour effet le renchérissement du coût de transport et des marchandises, doublé d’une perte considérable de temps", a-t-il expliqué.
Il a affirmé que les deux pays doivent, "pour réussir leur intégration économique, jouer sur les facteurs aussi décisifs de l’accessibilité des marchés pour faciliter la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux".
De son côté, le ministre mauritanien a indiqué que "la Mauritanie étudie les voix et moyens pour faire du port de Nouakchott un portail maritime pour la république du Mali", pays enclavé sans ouverture sur la mer, dans le cadre d’un programme d’infrastructures.
Il a cité "l’élargissement du port de Nouakchott dont les travaux prendront fin en 2013, la construction d’un quai pour conteneurs à l’horizon 2007 et l’aménagement d’un port secondaire sur la terre ferme (port sec) au poste frontalier de Gougui", en territoire mauritanien.
Ce programme prévoit également la construction de nouvelles routes pour désenclaver les zones frontalières mauritaniennes. Le transport entre les deux pays se fait le long de la route Nouakchott-Nioro du Sahel, à la frontière mauritanienne, sur 1.000 km.
Le Mali dispose, en vertu d’un accord qui date de 1987, d’entrepôts au port de Nouakchott.
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