Validation de l'étude relative à la revue des dépenses publiques en changements   
23/06/2015

Les travaux de l’atelier de validation de l’étude relative à la revue des dépenses publiques en changements climatiques visant la mise en oeuvre des activités de la 3ème phase du projet Initiative Pauvreté-Environnement (IPE) ont débuté mardi matin à Nouakchott.



 Cette rencontre d’une journée, organisée par le ministère des finances avec la collaboration du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et celui des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) permettra aux participants de débattre le rapport de l’étude réalisée par des consultants sur les dépenses publiques en changements climatiques.

 Le projet (IPE/phase 3), financé par notre pays, le PNUD et le (PNUE) vise à appuyer l’intégration effective des objectifs pauvreté-environnement dans le processus de planification des politiques publiques ainsi que leur prise en compte dans les instruments nationaux de budgétisation et de mécanismes de financements innovants. Il accompagne aussi le gouvernement dans l’analyse des dépenses publiques liées aux changements climatiques (CC) et le processus de budgétisation dans l’objectif de fournir des recommandations de nature à améliorer le système de gestion des finances en lien avec les changements climatiques.

 Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le secrétaire général du ministère des finances, M. Mohamed Ould Ahmed Aïda a indiqué que notre pays subit et continuera à subir les effets négatifs des changements climatiques. Il a, par la suite, ajouté que les sécheresses récurrentes et les différentes catastrophes naturelles qui affectent depuis plusieurs décennies l’Afrique de l’Ouest, et en particulier le Sahel, ont mis en évidence la fragilité des écosystèmes et par delà menacent la contribution du capital naturel productif à l’économie nationale.

 Le secrétaire général a également précisé que le plan d’action national pour l’adaptation aux changements climatiques a permis au pays d’identifier des options d’adaptations prioritaires aux changements climatiques afin de canaliser les axes de financements. M. Mohamed Ould Ahmed Aïda a encore souligné que les problématiques environnementales touchent aussi bien le milieu rural que urbain, notamment la ville de Nouakchott et d’autres villes côtières à travers les effets des changements climatiques qui provoquent, entre autres, l’avancée de la mer, la salinisation et l’ensablement.

 Le secrétaire général a enfin affirmé, que dans le cadre de la gestion des dépenses publiques, il serait judicieux de voir comment assurer le suivi da la finance climatique au niveau de l’allocation budgétaire, en rapport avec les processus de planification et de budgétisation des projets et programmes sur les changements climatiques dans notre pays.

 La cérémonie s’est déroulée en présence des secrétaires généraux des ministères de l’agriculture et de l’environnement et du développement durable, le secrétaire général par intérim du ministère des pêches et de l’économie maritime et le directeur national du projet.

 






AMI


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