Le Sénat a tenu, hier soir avant la clôture de la session ordinaire 2014-2015, une séance plénière consacrée à la réponse du ministre des pêches et de l’économie maritime à la question orale qui lui a été adressée par le sénateur Mohamed Ould Ghada. La question du sénateur était la suivante:
" Les établissements privés et les investisseurs nationaux intervenant dans le domaine des pêches connaissent un recul dû au manque d’appui, de la part du secteur, à ces établissements et à la non prise en considération des conditions négatives découlant de votre politique dans ce domaine. Une telle situation a conduit à l’effondrement de beaucoup d’importantes sociétés nationales qui jouaient des rôles importants dans la création de nombreuses opportunités d’emplois et le développement du secteur privé opérant dans le domaine de la pêche maritime. La question posée est la suivante: Comment les nouvelles politiques en matière de pêche se sont répercutées négativement sur les investisseurs nationaux intervenant dans le secteur et est ce que les sociétés étrangères ont respecté leurs engagements, notamment la société chinoise soulevant beaucoup de polémique? Répondant à la question, le ministre des pêches et de l’économie maritime, M. Nany Ould Chrougha a indiqué que le département des pêches et de l’économie maritime a suivi, au cours des dernières années une sage politique qui a permis de faire un diagnostic précis du secteur, permettant à ce dernier de sortir avec des remarques essentielles dont l’existence d’un système de pêche unilatéral et l’orientation de toutes les flottes des pêches artisanale, côtière et industrielle vers la pêche de poulpes, étant donné la facilité d’une telle pêche et sa grande valeur commerciale. Le ministre a souligné que les réalisations dans le domaine des infrastructures de pêches se sont multipliées, citant dans ce cadre, l’extension du port autonome de Nouadhibou, l’enlèvement des épaves des bateaux, le balisage des entrées du port autonome de Nouadhibou et l’extension du réseau électrique au niveau du port. Il a aussi indiqué, qu’en matière d’inspection et de contrôle des richesses halieutiques, la délégation de contrôle de pêche et de surveillance maritime a été transformée en organisme de garde côte mauritanienne, ce qui, a-t-il dit, a permis de maîtriser notre zone économique exclusive et de suivre les activités de pêche grâce à l’acquisition d’un bateau de contrôle de pêche disposant de tous les équipements et de vedettes pour l’inspection mais aussi grâce à l’extension du réseau de radars tout au long de la côte où 7 nouvelles stations ont été construites. Le ministre a en outre insisté sur les réalisations accomplies dans le domaine de la formation maritime, rappelant à ce sujet la création de l’institut des sciences maritimes et la transformation du centre d’animation sociale et d’enseignement des métiers de pêche artisanale en centre de réhabilitation et de formation.
suivra...
AMI
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