Sélectionné parmi les journalistes qui vont interviewer le président Aziz la soirée du 5 aout à Atar lors de l’émission radiotélévisée dite «rencontre avec le peuple», j’ai été assailli par les appels et mails des lecteurs qui tiennent à ce que je pose leurs questions. Et comme elles sont...    
					                       
                                        ...nombreuses et qu’il est impossible des les poser toutes,  je les expose ici espĂ©rant les avoir posĂ© quand mĂŞme  .   
Je dois dire ici mon Ă©tonnement face Ă  l’attitude de ce magistrat qui m’a demandĂ© de poser son problème lequel  se rĂ©sume, selon lui, au  fait qu’il fut  sanctionnĂ© parce qu’il aurait suivi une procĂ©dure  lĂ©gale; mais qui s’est  ravisĂ©, me rappelant quelques instants  plus tard, pour me demander de ne pas Ă©voquer son cas.  Un autre lecteur a insistĂ© pour que je pose le problème d’un projet de  barrage Ă   Hamdoun prĂ©financĂ© par les chinois, et si utile selon lui, aux populations d’Atar .  Mais en discutant avec des Atarois, je dĂ©couvre, selon leurs dires,  que ce projet avait Ă©tĂ© bloquĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2000 pour les tensions socio-Ă©cologiques qu’il aurait  suscitĂ©es.   En dehors de ces deux cas,  mes   lecteurs ont  eu des questions plutĂ´t  claires. Parmi celles-ci,  la problĂ©matique de savoir : Quand prendra fin la viabilisation des quartiers prĂ©caires de Nouakchott ? «Cette opĂ©ration salutaire prĂ©sentement Ă  sa quatrième annĂ©e,  connait des lenteurs exaspĂ©rantes, je veux savoir si un dĂ©lai est fixĂ© pour sa finalisation, ou, si elle va se poursuivre indĂ©finiment »,  a-t-il demandĂ©. La disparitĂ©  dans les rĂ©munĂ©rations au sein du  personnel de la sociĂ©tĂ© ISKAN qui a absorbĂ© les  sociĂ©tĂ©s SOCOGIM  et ANAT a Ă©tĂ© soulevĂ©e par un lecteur qui tient Ă  ce que le prĂ©sident  de la RĂ©publique  le sache, pour que cesse la discrimination dans les salaires des  employĂ©s d’une mĂŞme structure.  «La commission pour les Ă©quivalences des diplĂ´mes est bloquĂ©e depuis une dĂ©cennie et n’a pas non plus Ă©voluĂ© malgrĂ© son activation en 2010 avec Ould Tomy» nous a dit un lecteur qui affirme que des centaines de diplĂ´mĂ©s en souffrent et cherchent une solution Ă  ce problème qui affectent leurs revenus et  plans de carrière.  Une respectable dame agent contractuel de l’Etat qui a tenu Ă  louer la comprĂ©hension manifestĂ©e Ă  leur Ă©gard par le Premier ministre et la Ministre de la fonction publique a  Ă©voquĂ© le cas des 1800 agents contractuels affiliĂ©s Ă  la CNSS et Ă  la CNAM mais ne bĂ©nĂ©ficiant pas des indemnitĂ©s de logement et de transport .  
«Nous voulons  avoir ces avantages  et ĂŞtre traitĂ©s comme nos  collègues qui Ă©taient contractuels et qui sont devenus des  auxilliaires en bĂ©nĂ©ficiant d’une prise en gestion. il y a parmi nous des gens qui sont sur le point d’aller Ă  la retraite», nous dit-elle. Le personnel de la CNSS attend toujours -nous dit une interlocutrice-  l’augmentation de salaires de 75% votĂ©e par deux conseils d’administration en 20011 et avalisĂ©e par un comitĂ© interministĂ©riel qui a autorisĂ© que cette hausse s’applique Ă  40% pour 2001, 20% en 2012 et  15% en 2013. «OĂą en est-on avec le projet d’assainissement de la ville de Nouakchott,  notamment pour Sebkha ? On nous parlĂ© d’une convention de 300. 000 000 UM signĂ©e en 2009 et nous n’avons rien vu venir» telle est la question qui nous a Ă©tĂ© posĂ©e par un lecteur qui a ajoutĂ©  qu’il veut aussi  savoir pourquoi des propriĂ©taires de lotissements ayant des titres fonciers sont empĂŞchĂ©s d’utiliser  leurs terrains situĂ©s non loin du Ministère des affaires Ă©trangères alors que ces lots ne sont pas situĂ©s dans la zone vendue Ă  «Sahraoui».  
Ce lecteur veut Ă©galement comprendre pourquoi les quartiers allant de carrefour du Ministère du PĂ©trole vers la route de Nouadhibou (extension ilot K, PRK, M ancienne  I et E)  n’ont pas bĂ©nĂ©ficiĂ© de goudrons? Nos confrères journalistes n’ont pas Ă©tĂ© du reste. L’un d’eux demande au prĂ©sident de la RĂ©publique :  comment peut-on parler de faire de l’AMI, de  la radio publique  et de la tĂ©lĂ©vision nationale  des medias  fournissant un service public ,alors que ces organes  sont tous dirigĂ©s par des militants membres du directoire  de l’Union pour la RĂ©publique (UPR- parti au pouvoir) ?  «Je respecte les directeurs des medias publics  et je ne veux attaquer personne  mais les medias publics ne doivent  pas ĂŞtre  instrumentalisĂ©s politiquement», dit-il . D’autres confrères  ont tenu Ă   ce que le licenciement jugĂ© abusif de Mamouny Ould El Mokhtar de l’AMI  soit posĂ©. 
 Â«On a reprochĂ© Ă  Mamouny de travailler avec  une autre agence d’information mais il y collaborait  depuis des  annĂ©es,  pourquoi cet argument a-t-il  subitement Ă©tĂ© mis Ă  l’avant pour le licencier après plus de 30 ans de service Ă  l’AMI?» avance un responsable du syndicat des journalistes mauritaniens qui a ajoutĂ© : «Et puis,  jusqu’à quand les journalistes des medias publics  vont-ils  rester sans bĂ©nĂ©ficier de l’augmentation de 60% approuvĂ©e par leurs conseils d’administration ?» J’en ai certainement oubliĂ©,  mais c’était lĂ , le gros des questions  que nos lecteurs et confrères ont voulu que je pose au prĂ©sident Aziz lors de l’émission prĂ©vue la soirĂ©e du 5 aout. Je tacherai de le faire,  mais d’ici lĂ ,  je les pose de cette manière. IOM 
                      
                    
                    					 |