Le ministre Marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar (photo), a fustigé jeudi 10 juillet l’attitude "minable" de l’Algérie sur le dossier du Sahara occidental, l’accusant d’être derrière la récente désignation d’un envoyé spécial de...
...l’Union africaine (UA) pour ce territoire.
"L’Algérie utilise tous les moyens financiers et logistiques pour contrecarrer les efforts du Maroc visant à trouver une résolution" à cette question, a déclaré M. Mezouar lors d’une audition publique devant une commission parlementaire. "La dernière chose a été (la désignation de) cet envoyé spécial de l’Union africaine. (...) Quand on voit les tentatives du régime algérien pour contrer nos efforts, nous constatons que les méthodes utilisées sont vraiment minables", a-t-il enchaîné, ajoutant: "Notre conflit aujourd’hui n’est pas avec le Polisario mais avec l’Algérie". Le Maroc a vivement protesté le 1er juillet contre la nomination par l’UA d’un "envoyé spécial" pour le Sahara occidental en la personne de l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano, rejetant "totalement" cette initiative. Le Maroc s’est retiré de l’UA (alors OUA, ndlr) en 1984 pour protester contre la reconnaissance par l’instance panafricaine de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), et ne l’a pas réintégrée depuis. Rabat contrôle la majeure partie du Sahara occidental, vaste territoire de moins d’un million d’habitants, depuis les années 1970 et le départ du colonisateur espagnol. Il lui propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté, qui est rejeté par le Front Polisario. Soutenus par Alger, ces indépendantistes continuent de réclamer un référendum d’autodétermination. L’ONU compte une mission sur place (Minurso), essentiellement chargée de surveiller le cessez-le-feu depuis 1991. Les efforts de médiation de l’envoyé personnel de Ban Ki-moon, Christopher Ross, sont dans l’impasse. A l’automne dernier, le Maroc avait un temps rappelé son ambassadeur à Alger pour protester contre des propos du président algérien Abdelaziz Bouteflika sur les droits de l’Homme dans ce territoire, thème au cœur des débats sur le dossier.(Afp)
Alger dénonce une "dérive" du Maroc L’Algérie a dénoncé samedi 12 juillet une "dérive" de Rabat après des déclarations jugées "insultantes" d’un ministre marocain qui a fustigé jeudi l’attitude "minable" d’Alger sur le dossier du Sahara occidental. "Ces déclarations outrancièrement insultantes constituent une dérive et dénotent une frilosité qui ne siéent pas aux relations entre nos deux pays frères et voisins", a déclaré à l’agence APS le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar avait fustigé jeudi l’attitude "minable" de l’Algérie sur le dossier du Sahara occidental, l’accusant d’être derrière la récente désignation d’un envoyé spécial de l’Union africaine (UA). Le 1er juillet, le Maroc avait vivement protesté contre la décision de l’UA de nommer l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano "envoyé spécial" pour le Sahara occidental. Le Maroc s’est retiré de l’UA (alors OUA) en 1984 pour protester contre la reconnaissance par l’instance panafricaine de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). "Les déboires et déconvenues du Royaume du Maroc, qui sont la cause directe de ces excès verbaux, tiennent de toute évidence au caractère unilatéral et infondé de ses exigences quant au traitement de la question du Sahara occidental", a ajouté M. Benali Cherif. "L’Algérie, dont la position sur la question du Sahara occidental s’identifie au consensus international et à la doctrine des Nations unies, ne peut que rejeter fermement (ces) accusations fallacieuses (...) et regrette profondément un tel comportement qui heurte frontalement les valeurs que partagent les peuples algérien et marocain frères", a-t-il précisé. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé par le Maroc en 1975. Rabat propose désormais un plan d’autonomie sous sa souveraineté pour ce vaste territoire de moins d’un million d’habitants mais le Mouvement indépendantiste du Polisario, soutenu par Alger, réclame un référendum d’autodétermination. La médiation de l’ONU sur ce dossier est dans l’impasse.(Afp)
Sénégal: un ancien ministre doit justifier plus de 7,6 millions d’euros
Abdoulaye Baldé, ministre de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade (2000-2012), doit justifier l’origine de plus de 5 milliards de francs CFA d’avoirs (plus de 7,6 millions d’euros) auprès d’une juridiction anti-corruption, indique vendredi 11 juillet une source proche du dossier. Le procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI, une cour spéciale) a vendredi "mis en demeure" Abdoulaye Baldé de prouver d’ici à un mois l’origine licite de plus de 7,6 millions d’euros, a affirmé à l’AFP cette source sous couvert d’anonymat. Ces avoirs présumés comprennent des comptes en banque, des biens immobiliers, des voitures et des sociétés, selon la même source. Abdoulaye Baldé, soupçonné d’enrichissement illicite, est depuis novembre 2012 interdit de sortie du territoire. Fin juin, il a été réélu pour cinq ans maire de Ziguinchor, principale ville de Casamance (sud). Il a depuis plusieurs semaines annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2017. A propos de la mise en demeure de la CREI, ses partisans parlent de manoeuvres du pouvoir pour l’empêcher de se présenter à ce scrutin. Ancien directeur exécutif de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (Anoci), organisateur du 11e sommet de l’OCI en mars 2008 à Dakar, Abdoulaye Baldé était le principal collaborateur de Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade et ministre de son régime. Karim Wade était aussi président du conseil de surveillance de l’Anoci. Karim Wade, en détention préventive depuis avril 2012, doit être jugé à partir du 31 juillet pour enrichissement illicite présumé. La justice lui attribue un patrimoine évalué à 178 millions d’euros. Abdoulaye Baldé, ancien secrétaire général de la présidence durant le régime d’Abdoulaye Wade, avait ensuite dirigé les ministères de la Défense, de l’Industrie et des Mines. Après la défaite du président Wade, en mars 2012, face à Macky Sall, M. Baldé avait démissionné du Parti démocratique sénégalais (PDS, formation d’Abdoulaye Wade) pour créer sa propre formation, l’Union centriste du Sénégal (UCS). Plusieurs responsables du régime de M. Wade, dont d’anciens directeurs de sociétés, ont été emprisonnés ces derniers mois dans le cadre des enquêtes pour enrichissement illicite déclenchées par l’administration de Macky Sall.(Afp)
Mali: Escarmouches entre groupes armés avant le dialogue d’Alger
Des groupes armés se concentraient vendredi dans le nord du mali, à moins d’une semaine des pourparlers d’Alger pour le retour de la paix dans cette région, a-t-on appris de source officielle malienne. "Des informations concordantes font état de concentrations militaires et même d’avancées de troupes des groupes armés dans certaines localités du nord du mali", indique un communiqué du gouvernement malien publié vendredi par l’Agence malienne de presse (Amap, publique). Aucune précision n’a été cependant apportée sur l’identité de ces groupes armés et leur nombre. Pour le gouvernement, "de tels actes sont inadmissibles car constituant des violations de l’accord de cessez-le-feu du 24 mai 2014" entre Bamako et les groupes armés, à la suite d’une médiation du dirigeant mauritanien et président de l’Union africaine, Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce cessez-le-feu avait été obtenu après des affrontements meurtriers à Kidal (nord-est) entre l’armée et des groupes armés. Selon Bamako, les mouvements de troupes observés ont lieu "à quelques jours de l’ouverture du dialogue inclusif prévu à Alger à compter du 16 juillet". Le ministre des Affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra, dont le pays est l’un des médiateurs dans le conflit au mali, a proposé mercredi soir à Ouagadougou la tenue le 16 juillet à Alger d’une réunion régionale sur cette crise, qui dure depuis plus de deux ans. Le gouvernement malien, "face à la gravité de la situation" dans le nord du mali, a appelé vendredi la communauté internationale à "assumer toutes ses responsabilités" pour notamment protéger les civils, selon le communiqué. Par ailleurs, des affrontements étaient en cours vendredi entre deux groupes armés devant prendre part aux pourparlers d’Alger, dans le nord-est du mali, ont indiqué à l’AFP des sources concordantes. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) attaque "nos positions" a affirmé Mohamed Ould Mataly, responsable d’une frange du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), député à l’Assemblée nationale. "Nous combattons actuellement les narco-jihadistes. Les affrontements se déroulent entre Anefis et Tabankor", deux localités de la région, a déclaré de son côté Mohamed Ag Rhissa, un sympathisant du MNLA basé à Kidal. Une source militaire africaine au sein de la mission de l’ONU dans le nord du mali a déclaré, sans plus de détail, que "les affrontements se déroulent principalement entre des groupes armés qui doivent bientôt prendre part aux discussions d’Alger". (Afp) Dans le Soudan du Sud en guerre, la ruée vers un hôpital dévasté
Dans le Soudan du Sud en guerre, l’hôpital géré par Médecins sans Frontières (MSF) à Leer a été incendié, ravagé, pillé. Pourtant les mères s’y pressent avec leurs enfants amaigris: la localité est privée de tout et coupée du monde. Les équipes de MSF ont évacué Leer fin janvier, pendant que la population fuyait en brousse les combats pour le contrôle de cette localité du Nord entre forces gouvernementales et rebelles. Les belligérants s’affrontent depuis mi-décembre dans le plus jeune Etat du monde, qui a célébré mercredi son troisième anniversaire. De retour début mai, le personnel de l’ONG a trouvé l’hôpital de 120 lits - seul centre médical de la région, ouvert il y a 25 ans - mis à sac et partiellement détruit. "L’hôpital a été incendié, pillé, vandalisé. (...) Nous ne savions pas très bien ce que nous pouvions faire, mais quand nous sommes arrivés, les besoins étaient énormes", raconte à l’AFP Sabrina Sharmin, coordinatrice de projet de MSF à Leer, encore sous le choc des dégâts subis par l’établissement où elle fut médecin en 2009-2010. La maternité, le service des urgences, la réserve où étaient conservés médicaments, matériel médical et vaccins, ont été incendiés. Idem pour les bureaux, installés dans des conteneurs noircis par les flammes où subsistent des squelettes d’armoires, de classeurs ou d’étagères métalliques. Le toit d’une partie des bâtiments s’est effondré. Tous les lits ont été emportés. Le bloc chirurgical, où 400 personnes ont été opérées en 2013, a été détruit. Après avoir sommairement nettoyé, les équipes de MSF ont rouvert ce qu’il était possible de refaire fonctionner rapidement: soins hospitaliers, soins ambulatoires et service d’alimentation thérapeutique. Le premier jour, "nous avons admis 800 enfants dans notre centre d’alimentation thérapeutique, en une semaine nous en avions environ 1.400", poursuit Sabrina Sharmin. "Pour donner un ordre de comparaison, en 2013 nous avons admis 2.300 enfants sur l’ensemble de l’année. Nous avons déjà 2.500 enfants depuis le 15 mai jusqu’à aujourd’hui". Des ânes au lieu d’ambulances Dans le service d’alimentation intensive, une dizaine d’enfants très amaigris sont placés sous surveillance et nourris toutes les trois heures. Leurs mères attendent, assises ou allongées sur des nattes. Dans le bâtiment aux murs de chaux et au toit de tôle, où règne une chaleur moite, les enfants, parfois des bébés, semblent épuisés et n’avoir plus la force de pleurer. Quelque 1.800 autres sont également traités au centre d’alimentation ambulatoire, où ils reçoivent des sachets de réalimentation, contenant une pâte à base d’arachide. Quelques-uns s’en barbouillent avidement. Dans la brousse, la population s’est nourrie essentiellement de végétaux, souvent des nénuphars cueillis sur le Nil proche, et a bu l’eau du fleuve. Après la fuite des habitants, la ville, désormais coupée du reste du pays par la saison des pluies, a été pillée. Il n’y a plus de nourriture disponible et la population ne survit que grâce aux largages aériens effectués par la Croix-Rouge. "La malnutrition est l’un des plus importants problèmes, mais le paludisme fait aussi son apparition" avec les pluies et il y a de nombreux cas de diarrhée, explique la responsable de MSF. L’hôpital est le seul centre de soins existant pour 270.000 habitants dans le sud de l’Etat d’Unité. Les neuf véhicules de l’hôpital ont été volés et "on ne peut plus transporter personne à l’hôpital", souligne-t-elle. Ce sont désormais des ânes qui permettent d’aller chercher matériel et médicaments, livrés par avion sur la petite piste de terre de Leer. Les générateurs ont été détruits, de même que les réfrigérateurs: il n’y a donc plus de vaccins disponibles. Le service de chirurgie n’a pas pu rouvrir. Pas plus que le laboratoire ou le service de traitement contre le VIH ou la tuberculose. Dans cette ambiance pesante, "Monsieur Tom", une grande marionnette dont un membre de l’ONG tire les fils, fait passer en chantant des messages de prévention, sous les rires joyeux des enfants et des mamans qui attendent une consultation.
A Jos, dans le centre du Nigeria, les musulmans sont discriminés
Dans le ghetto musulman de la ville de Jos, dans le centre du Nigeria, la mosquée centrale, adossée à un marché décrépi, ne sert pas seulement de lieu de culte à cette minorité religieuse marginalisée. Les jeunes du quartier viennent prier, mais aussi, souvent, pour des requêtes bien plus prosaïques, comme obtenir une pièce d’identité ou un certificat de résidence, des services qui devraient être assurés par le gouvernement local, explique Sani Mudi, porte-parole de l’antenne locale de la principale association musulmane du Nigeria, JNI. Les musulmans "ont les mêmes devoirs que tout le monde envers l’Etat. On paie des impôts", explique M. Mudi, "mais on est exclu à tous les niveaux". Jos, la capitale de l’Etat de Plateau, se trouve au coeur de la "middle belt", cette région-tampon entre le nord du Nigeria, majoritairement musulman, et le Sud, principalement chrétien. Dans cette région, les chrétiens, considérés comme les "indigènes" de la région, bénéficient d’un accès prioritaire aux écoles publiques, aux postes de fonctionnaires et à d’autres avantages. Chrétiens et musulmans sont souvent victimes de ce type de discrimination au Nigeria, dans les régions où ils sont minoritaires, mais à Jos, cela a été le point de départ de nombreux affrontements inter-religieux. Le double attentat à la voiture piégée attribué au groupe islamiste Boko Haram, qui a fait 118 morts sur un marché de la ville le 18 mai - le plus meurtrier jamais perpétré au Nigeria - n’a pas donné lieu à une flambée de violences. L’insurrection meurtrière de Boko Haram, qui ravage le nord-est du Nigeria depuis cinq ans, n’a certes pas de lien direct avec les violences sectaires de Jos, mais un tel attentat aurait engendré de violents affrontements entre chrétiens et musulmans dans la ville par le passé. Les appels au calme des dignitaires religieux de tous bords semblent avoir convaincu les gangs de jeunes, qui ne sont pas descendus dans la rue cette fois. Sans doute grâce aux longs mois de dialogue entre les différentes communautés. "Nos jeunes nous écoutent ces derniers temps", estime Rwang Dalyop Dantong, à la tête du conseil de la jeunesse berom, une ethnie majoritairement chrétienne. Mais "si (le double attentat) avait eu lieu dans une église, il y aurait sans doute eu des représailles" tempère-t-il, admettant que Jos est toujours sur le fil du rasoir, surtout à l’approche des élections générales de février 2015, qui s’annoncent mouvementées. Discrimination et rancoeurs Au-delà des pourparlers, les autorités locales doivent cesser de discriminer les musulmans si elles souhaitent consolider cette "paix fragile", selon M. Mudi. "Nous avons parlé et parlé, et nous en avons assez de parler", résume-t-il. Située sur un plateau à près de 1.500 mètres d’altitude, Jos a longtemps été une destination touristique privilégiée des expatriés d’Abuja, situé à 300 kilomètres, attirés par son climat tempéré. Mais en août 2001, la tension est montée dans la ville, quand le gouvernement fédéral a nommé un musulman de l’ethnie haoussa à un poste important. Pour les dirigeants chrétiens de Jos, ce poste devait revenir à un des leurs. Dans ce climat tendu, un incident a mis le feu aux poudres: une chrétienne est passée sur le trottoir d’une mosquée, sur lequel des fidèles étaient en train de prier, un vendredi, refusant d’attendre la fin de la prière. Près de 1.000 personnes ont succombé aux violences qui ont suivi cet épisode. D’autres affrontements ont ensuite secoué Jos en 2008 et en 2010, et les attaques perpétrées par Boko Haram, qui ont fait 33 morts le jour de Noël 2010, ont engendré un nouveau cycle de violences, faisant 200 victimes supplémentaires. Dans les zones rurales de l’Etat de Plateau, les fermiers, majoritairement chrétiens, s’affrontent aussi régulièrement avec les éleveurs peuls, musulmans. Ces violences ont fait des dizaines de milliers de morts ces vingt dernières années selon Human Rights Watch. Les musulmans "n’ont pas accès à certains droits et privilèges et cela a créé des rancoeurs", admet Pam Ayuba, le porte-parole du gouverneur Jonah Jang. Mais on ne pourra jamais considérer un haoussa musulman comme un "indigène" de Plateau, tout comme un chrétien bérom sera ne sera jamais un indigène dans un Etat comme celui de Kano, au nord, dirigé par les haoussas musulmans, selon M. Ayuba. Et tant que la constitution accordera des privilèges aux indigènes, la ségrégation perdurera, explique-t-il. (Afp)
Partition de facto de la Centrafrique (Experts de l’Onu)
Il existe de fait une partition de la République centrafricaine entre l’ouest du pays tenu par les milices chrétiennes et l’est contrôlé par les musulmans de la Séléka, déclarent des experts des Nations unies dans un rapport remis vendredi au Conseil de sécurité. Les affrontements en Centrafrique ont fait au moins 2.400 morts dans la population civile entre décembre et avril derniers, ajoute le groupe d’experts, tout en précisant que le bilan effectif doit être plus lourd car de nombreux décès ne sont pas signalés. "Le pays est de facto divisé en deux (...) avec une présence dominante de milices anti-balaka (chrétiennes) dans l’Ouest et de la nouvelle Séléka dans l’Est", poursuit le rapport. "Les groupes armés se livrent au commerce illicite et à l’exploitation des ressources naturelles, à savoir l’or et les diamants", souligne-t-il. Dans l’Ouest, les anti-balaka exploitent et commercialisent des diamants tandis que dans l’Est la Séléka continue d’avoir la mainmise sur les mines d’or artisanales. En décembre, le Conseil de sécurité a imposé un embargo sur les armes et le groupe d’experts n’a pas relevé de transferts importants d’armes depuis lors.(Afp)
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