Ould Borboss est disposé à discuter avec n’importe qui, mais à ses conditions   
01/07/2014

C’est ce qu’a déclaré Mohamed Ould Borboss, président du parti El Moustaqbel, ce lundi, en début d’après-midi, au cours d’un point de presse qu’il a animé à l’hôtel El Khater.



Ould Borboss a convoqué la presse pour évoquer les problèmes qui, indique-t-il, minent son parti, depuis sa création : « El Moustaqbel que nous avons créé n’arrive pas à décoller à cause des pesanteurs en son sein », a d’emblée indiqué  le président de ce parti  constitué essentiellement de dissidents d’APP.  Et Ould Borboss d’ajouter, « certains  d’entre nous  s’évertuent à s’accaparer le parti, en foulant au pied  ses textes  réglementaire, ce que je ne peux pas accepter, en tant que président  de ce parti.» Et Ould Borboss de rappeler que Moustqbel a été créé pour  «porter  un projet de société, non pour servir les intérêts égoïstes. »  Ould Borboss  qui s’est refusé d’étaler les problèmes  auquel est confronté El Moustaqbel  semble  décidé à  « mettre fin à ce qu’il a appelé une cacophonie  dans les rangs de ce parti ». Une espèce de reprise en main : « Je suis et je demeure  le président d’El Moustaqbel »  a-t-il martelé.

Relativement  à ses amis du FNDU et le combat qu’il a mené avec eux,  Ould Borboss a laissé entendre qu’il reste à l’opposition mais ne partage plus leur stratégie de dialogue. A la question de savoir s’il était prêt à discuter avec le président  Messaoud Ould Boulkheir,  Ould Borboss a rappelé que celui-ci a été son président, à  El Hor et à APP, qu’il le considère comme son père ou son grand- frère.

Il s’est également dit disposé à discuter avec Ould Abdel Aziz mais à ses conditions sans toutefois dire lesquelles.

Au moment où nous rédigeons ces lignes, nous avons appris qu’une conférence de presse urgente vient d’être convoquée, à 16 heures,  au siège de Moustaqbel. Il faut s’attendre probablement à une réaction de l’instance exécutive du parti face à cette sortie  solitaire de son président.  Affaire à suivre…

Rappelons qu’à la veille de la fin de la campagne, le vice président du conseil national de ce parti, Doudou Dicko  avait décidé d’apporter son soutien au candidat Mohamed Ould Abdel Aziz pour dit-il, "barrer la route à l’extrémisme, et au communautarisme"

LECALAME


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