La campagne tourne autour du taux de participation   
11/06/2014

La campagne pour l’élection présidentielle du 21 juin en Mauritanie tourne autour du taux de participation avec un président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz, demandant à voter "à 100%" alors que son opposition appelle à boycotter le scrutin.



"Je vous le demande, que tous aillent aux urnes, à 100%, je dis bien 100%", n’a cessé de réaffirmer le président Aziz depuis l’ouverture de la campagne le 6 juin, lors de meetings dans le sud-est, considéré comme le principal réservoir électoral du pays.
   Il a fustigé l’appel de l’opposition dite "radicale" à boycotter l’élection. Selon lui, cette opposition "veut ramener le pays très loin en arrière".
    Il a accusé, sans les citer nommément, des opposants,, anciennement aux affaires, d’avoir "mis le pays à genoux" durant les dernières décennies où "chacun d’entre eux avait sa part de responsabilité dans la mauvaise gestion des biens de l’Etat".
   "Ceux qui appellent aujourd’hui au boycott refusent de voir la réalité en face, les grandes réalisations faites au profit du Mauritanien nécessiteux, pour le progrès de la Nation et de la démocratie dans notre pays, sa sécurité et sa grande place dans le monde", a-t-il déclaré.
   De son côté, l’opposition radicale réunie au sein du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU) a annoncé mardi, au cours d’un point de presse, avoir lancé la veille une pétition pour le boycott du scrutin du 21 juin.
   Le FNDU regroupe les dix partis de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), le parti islamiste Tewassoul (16 députés à l’Assemblée nationale), des personnalités indépendantes, des syndicats et des organisations de la société civile.
   La coalition promet de multiplier les manifestations pour faire barrage à "la mascarade du 21 juin" et faire échouer les "velléités dictatoriales du régime" du président Aziz, un ex-général qui s’est fait élire pour un premier mandat de cinq ans en 2009.
   Cinq candidats sont en lice pour le scrutin du 21 juin pour lequel le président sortant part largement favori pour un second mandat. Deux chefs de partis de l’opposition modérée, un militant anti-esclavagiste et une femme se présentent contre lui.(Afp)

 


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