Féodalité Soninké à Paris, agression barbare d’un militant de l’ARMEPES-France   
22/05/2014

 Cela s’est passé au Foyer Soundiata à  Epinay sur seine (département 93), Monsieur Galadio Traoré natif de Diogoundro, militant actif de l’association ARMEPES-France a été sauvagement agressé par ...



... un féodal ivre d’une haine gratuite sous prétexte qu’un ancien esclave serait au point de devenir  rebelle qui fait le malin en refusant d’être à la fois appelé esclave mais aussi de se mettre au service des soi-disant nobles du village dans le foyer. L’agressé est un père de famille sans histoire, son seul tort, est d’être contre la féodalité, le système des castes en milieu soninké dans les foyers parisiens qui exportent leurs coutumes ancestrales au cÅ“ur de la capitale française.
La police est  intervenue rapidement sur le lieu de l’agression suite à l’appel de l’agressé, le sang gicle partout, les policiers ont trouvé un homme gisant sur son sang, les résidents n’ont même pas appelé les pompiers, il a fallu que des policiers Français appellent les secours afin que le blessé soit évacué  à l’hôpital de la Fontaine (Seine St Denis 93), la police n’en revenait pas d’autant plus tous les vieux gourous chefs de la communauté soninké  résidents  du foyer semblent avoir pris parti pour l’agresseur.
Que c’est monstrueux ! Des voix se lèvent en douce pour dénoncer l’instrumentalisation  du jeune délinquant contre Mr. Galadio. Résultat, Mr. Galadio Traoré dépose plainte auprès de du commissariat de police de Epinay sur Seine (Dept.93), apparemment c’est ce que les gourous chefs voulaient éviter à leur parrainé protégé, puis  le blessé s’en sort de justesse avec plusieurs points sutures au-dessus de l’œil droit sur l’arcade, un certificat d’incapacité temporaire de travail trois jours est délivré par les médecins  urgentistes. Le comble du ridicule, les mêmes personnes qui ont poussé le délinquant à agir de telle manière sont au point de relativiser, minimisant son acte ignoble en mettant la pression sur la victime afin qu’elle retire sa plainte.
- L’ARMEPES ne se laissera pas faire, toute agression physique ou verbale qui tire sa source des pratiques discriminatoires de l’esclavage, de la féodalité ou du racisme sera portée devant les tribunaux compétents du pays et nous iront jusqu’au bout.

- L’ARPES dénonce vigoureusement cette agression barbare qui ne dit pas son nom contre l’un de ces militants le plus actif et entamera la procédure judiciaire aux côtés de la victime pour réclamer justice.

- L’ARMEPES appelle ses militants-militantes à  une forte mobilisation  pour soutenir leur collègue.

- L’ARMEPES  lance un appel solennel  à  toutes les ONG internationales des droits de l’homme, à l’opinion Française, aux ONG Mauritaniennes en Europe de se  mobiliser à leur côté pour dénoncer et punir toute personne féodale présente sur le sol français qui agresse, violente des individus sur la base de l’idéologie d’une quelconque supériorité par naissance.
 - L’ARMEPES rappelle que l’esclavage et les pratiques féodales sont une réalité en Mauritanie qui sont importés  des villages jusqu’au cÅ“ur de Paris grâce au silence des victimes t illettrées.
Déclaration universelle des droits de l’homme
Article premier : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Article 4 : Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Le Bureau exécutif: Paris le 20 Mai 2014

source: http://www.mauritanie-egalite.org


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