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Les sept prétendants au poste de chef de l’Etat ont déposé leur dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel, qui se chargera d’étudier leur validité.
L’actuel chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz, grand favori de cette élection, fait partie des sept candidats. Le président mauritanien, un ancien général, est arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, en août 2008. Mohamed Ould Abdel Aziz avait été élu l’année suivante pour un premier mandat de cinq ans. Plusieurs partis d’opposition réunis au sein du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU) ont décidé de boycotter la présidentielle, dont ils dénoncent les conditions d’organisation. Deux partis d’opposition n’appartenant pas au FNDU ont présenté des candidats: il s’agit de Boidiel Ould Houmeid, chef du parti El-Wiam (7 députés à l’Assemblée nationale) et d’Ibrahima Moctar Sarr, député et ancien journaliste, président de l’AJD/MR (2 députés). Sarr s’était présenté sans succès à la présidentielle de 2009. Quatre candidats indépendants ont également déposé leur candidature. Parmi eux se trouve Lalla Mariem Mint Moulaye Idriss, une femme âgée de 57 ans. Elle est titulaire d’un doctorat de 3ème cycle en ingénierie financière. Les trois autres candidats indépendants sont Biram Ould Dah Ould Abeid, président de l’ONG Initiative pour la résurgence de la lutte anti-esclavagiste (Ira), Alioune Ould Bouamatou, qui est un homme d’affaires, et Ahmed Salem Ould Bouhoubeini, le bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Mauritanie. Me Ould Bouhoubeini est une personnalité du FNDU, mais se présente en dehors des structures de cette coalition d’organisations politiques d’opposition, de syndicats et d’organisations de la société civile. Me Ould Bouhoubeini est l’un des leaders du FNDU. Mais il se présente à la présidentielle en dehors des structures de cette coalition de partis politiques d’opposition, de syndicats et d’organisations de la société civile.
BBC
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