Le GGSR bute aux résistances à l’organisation   
01/05/2014

C’est d’un incident banal que tout était  parti ! Un incident  qui a eu lieu le 27 avril à Nouakchott et  que nous raconte un témoin occulaire . Voici ce qu’il nous a dit.  Un agent du Groupement général de la sécurité routière (GGSR) a demandé à un automobiliste qui faisait des courses devant un magasin de ne pas bloquer..



...la circulation.
L’automobiliste s’emporte, se présente comme magistrat et appelle le chef de l’agent,  qui rapplique sur les lieux . Ce dernier dit au magistrat que le GGSR prendra les mesures qui s’imposent. Mais  le magistrat rétorque ne pas faire  confiance aux mesures envisagées et rameute sa hiérarchie qui exige l’interpellation des l’agent et de son chef.
Les deux paramilitaires  sont alors convoqués à la brigade mixte de Gendarmerie de Nouakchott qui les entend dans une procédure où ils ont été poursuivis sans l’autorisation de leur hiérarchie, comme le veut, le code de la justice militaire.
Créé en 2010 le GGSR a fait l’objet d’une guérilla médiatique animée par des milieux hostiles à la lutte contre la pagaille qui régnait dans  la circulation routière. Ses hommes réputés stricts appartiennent  à l’unique  corps constitué qui engagent des poursuites contre les corrupteurs.
Le seul aussi, à refuser l’impunité dans ses rangs et à avoir radié et  engagé des poursuites contre ses éléments en cas d’irrégularités et d’abus.
«Les buzzs lancés de temps à autres et l’incident avec le magistrat  sont des signes des résistance à  l’organisation», précise, en outre  un observateur qui a requis l’anonymat.
MAOB


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés