Les travaux de la commission technique chargée du suivi et de la préparation du second atelier du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel ont été ouverts mardi à Nouakchott.
L’inspecteur général du ministère du développement rural, secrétaire général par intérim, M. Tandia a indiqué à cette occasion que la réunion permettra d’échanger les informations sur le niveau d’élaboration du projet dans chaque Etat et de passer en revue les études relatives aux impacts environnementaux pour parvenir à un cadre référentiel des résultats du projet. Il a rappelé également que le projet intervient conformément aux recommandations du forum régional sur le pastoralisme. Dans son intervention pour la circonstance, le secrétaire exécutif du Cilss Djimé Adoum a rappelé que les parties prenantes à la déclaration se sont engagées, entre autres, à sécuriser les modes d’existence et les moyens de production des populations pastorales, ainsi qu’à accroître le produit brut des activités d’élevage d’au moins 30% dans six pays sahéliens à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, au cours des 5 prochaines années en vue d’augmenter significativement les revenus des pasteurs sous un horizon de 5 à 10 ans. Le Représentant de la Banque mondiale à cette réunion a passé en revue les mécanismes d’obtention des financements et la mobilisation des ressources, rappelant que son organisme sera un soutien aux Etats du Sahel dans le développement des ressources pastorales. Le directeur de l’élevage, M. Lemrabott Ould Mekhalla, a indiqué dans une déclaration faite à l’AMI, en marge de cette réunion, que le projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel vise à développer les richesses de ces pays dans ce domaine. Le premier lancement du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel s’est tenu il y a trois mois à Ouagadougou, au Burkina Faso. La réunion d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de ce processus visant à passer en revue les études finalisées ainsi qu’à identifier les prochaines phases et à évaluer ce qui a été réalisé. Le projet comporte la préservation des ressources naturelles, le développement des mécanismes d’accès aux ressources de ce marché et la santé animale. Le projet est financé par la Banque Mondiale qui a déjà pris en charge les études se rapportant à son élaboration.
AMI
|