Biram Ould Dah prĂ©sente ses excuses aux medias   
21/04/2014

Biram Ould Dah Ould Abeid  prĂ©sident de l’Initiative pour le rĂ©surgence  du mouvement abolitionniste (IRA) candidat Ă  la prĂ©sidentielle envisagĂ©e en Mauritanie, a prĂ©sentĂ© ses excuses aux medias mauritaniens avec lesquels son organisation Ă©tait en froid depuis plusieurs mois, en raison de ses dĂ©clarations incendiaires...



...les prĂ©sentant comme une presse "esclavagiste, raciste  et discriminatoire". Les excuses ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es le 19 avril lors d’une visite d’une dĂ©lĂ©gation d’IRA  au siège du Syndicat des Journalistes Mauritaniens (SJM) suivie d’une visite au siège de la  radio privĂ©e "KOBENNI" dont des journalistes avaient subi  des menaces et des intimidations de la part de quelques militants d’IRA  sous prĂ©texte que le  directeur de cette radio aurait tenu des propos racistes. Le prĂ©sident d’IRA  a mĂŞme  effacĂ© des graffitis jugĂ©s racistes, laissĂ©s sur le mur de radio KOBENNI par les militants d’IRA. Par ce geste hautement symbolique  une page vient d’être tournĂ©e dans les rapports entre  IRA et les medias mauritaniens. Des rapports d’abord très amicaux, le prĂ©sident d’IRA Ă©tant restĂ© quelques annĂ©es un chouchou des medias,  avant de se  dĂ©tĂ©riorer  au fil du temps. IRA jugeant  que les medias ne font pas assez dans la couverture de ses activitĂ©s et les medias estimant qu’ils ne sont pas tenus d’être des "attachĂ©s de presse" d’IRA dont le message est axĂ©, estiment les observateurs, sur  la stigmatisation de la communautĂ© "arabo berbère" de Mauritanie. Le tout a Ă©voluĂ© sur fond de machiavĂ©lisme rĂ©ciproque vers des accusations mutuelles  de racisme. Les choses semblent heureusement ĂŞtre revenues  Ă  la normalitĂ©.  Car au fond,  Biram Ould Dah est bon et convivial! Nul  ne doit se prĂ©valoir  Ă  lui seul, de brevets exclusifs sur la reprĂ©sentativitĂ© ou  sur la violence verbale. On ne combat pas une stigmatisation par une autre. TAHALIL qui a toujours respectĂ© et accompagnĂ© le mouvement abolitionniste et s’oppose Ă  la stigmatisation d’oĂą qu’elle vienne et quel que soit, qui, elle vise,  accepte les excuses du PrĂ©sident Biram et ouvre une nouvelle page avec IRA.
CTB


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