Les députés ont adopté jeudi le projet de loi des finances rectificative pour 2013, lors d’une séance plénière, sous la présidence de M. Mohamed Ould Boilil, président de la chambre basse.
Le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2013 est équilibré en recettes et en dépenses à quatre cent deux milliards trois cent cinquante neuf millions deux cent quatre vingt dix sept mille huit cent Ouguiyas (402.359.297.800) contre 394.710.000 Ouguiyas au titre de la loi de finances initiale 2013, soit une progression de 7.464.587.800 Ouguiyas en valeur absolue et environ 2% en valeur relative.
Il enregistre un excédent budgétaire global de 74.312.785.000, soit l’équivalent de 5,66% du PIB, contre un déficit prévu de 0,3% du PIB (4.335.063.700 Ouguiyas).
Le Ministre des Affaires Economiques et du Développement, M. Sidi Ould Tah, a expliqué dans ses réponses aux questions des députés que le projet de loi de finances rectificative vise à corriger les estimations préliminaires en apportant les aménagements nécessaires pour prendre en comptes les changements aléatoires.
Il a ajouté que tout le budget doit s’articuler sur deux principes : le premier c’est d’être très attentif par rapport aux prévisions globales et le second est d’être exhaustif quant aux dépenses.
Le Ministre a, enfin, indiqué que la révision de la loi des finances est prévue par la loi organisationnel du budget N.117-78 en date du 24 avril 1978.
Quant aux députés, ils ont exprimé leur compréhension vis-à -vis des raisons conduisant la révision de la loi de finances initiale pour 2013.
’’Nous constatons un déséquilibre dans la répartition du budget permettant à certains départements ministériels de renvoyer des sommes faramineuses de leur budget faute d’absorption, tandis que des directions de prestation de services vitaux pour les citoyens souffrent du manque cruel des ressources’’, soulignent certains députés.
AMI
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