Les ministres de la communication et des relations avec le parlement et du développement rural ont commenté jeudi, au cours d’un point de presse organisé dans les locaux du département de la communication et des relations avec le parlement les résultats de la réunion du conseil des ministres d’aujourd’hui.
Le ministre de la communication et des relations avec le parlement M. Sidi Mohamed Ould Maham a indiqué, dans son intervention, que le conseil des ministres a renouvelé certaines licences d’exploitation minière, précisant que cette mesure atteste la confiance accordée par les investisseurs à la politique gouvernementale et à la crédibilité des indicateurs. Il a précisé également que le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a donné ses orientations au gouvernement pour adopter les meilleurs critères de transparence et d’accès juste des citoyens aux services à travers la mise en place de stratégies ciblées visant à satisfaire les besoins des citoyens. Le ministre a souligné aussi que ces orientations ont comporté la nécessité d’accélérer la réalisation des projets de développement en particulier dans les domaines de l’hydraulique, de l’électricité, de la construction des routes et autres infrastructures, mettant en exergue la ferme volonté du Président de la République de lutter contre la gabegie, lutte qui reste une priorité dans la politique générale du gouvernement pour assurer la transparence du service public. Prenant à son tour la parole, le ministre du développement rural M. Brahim Ould M’Bareck Ould Mohamed Moctar a indiqué que le gouvernement a adopté un communiqué conjoint entre les ministres des finances et du développement rural relatif à certaines mesures visant à permettre à l’agriculture, particulièrement l’irrigué de jouer pleinement son rôle dans le développement du Pays. Le ministre a présenté, avec des chiffres à l’appui, les indicateurs vitaux des progrès réalisés par le secteur de l’agriculture à travers les périmètres cultivés de 40 ha contre 17 ha en 2009. Il a évoqué aussi la production rizicole qui couvre 60% des besoins du marché intérieur contre 35% en 2009, soulignant que ces acquis ont pu être réalisés grâce à un ensemble de mesures prises, précisant que le gouvernement juge nécessaire d’élargir le secteur d’où l’exigence de lever certains obstacles qui entravent cette extension. Il a ajouté à ce propos que le gouvernement a décidé d’annuler les créances dues par les agriculteurs à l’Etat, estimées à plus de 10 milliards d’ouguiyas et de céder tous les équipements et matériels aux agriculteurs à des prix préférentiels ainsi qu’à charger la caisse de dépôt et de développement d’accorder des crédits agricoles conformément aux mécanismes reconnus de financement comme la présentation de garantie loin de toute intervention de l’Etat.
AMI
|