Le clip «I started from Nouakchott» qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive il y a quelques mois parce que son héroïne Leila Moulaye avait la tête et les épaules découverts, est devenu un tube vieillot, voire même pudique. Un nouveau clip intitulé « Ainine eddagou» (en français : Des yeux qui se croisent) , posté sur le Net le 4 janvier 2014
est beaucoup plus «Hard» , beaucoup plus suggestif . Les paroles de sa chanson en hassaniya-anglais- wolof expriment une vraie boulimie pour les rondeurs. Certaines postures relèvent des préliminaires et de l’après ce que vous pouvez deviner. Notamment avec les scènes du canapé, puis dans la chambre à coucher et le gros plan sur le postérieur d’une ravissante jeune fille «café au lait », qui a fini donc par céder aux assauts d’un intrépide Sidi Would ElGeble, malgré le «pardon on se connait?» . Finalement, ils se sont connus après que la fille ait vu Sidi sans son nœud papillon, mais à la Télé. On ne sait s’il y a eu la «Fatiha» sensée permettre la nuitée, les câlins et la balade en BMW non dédouanée dont les clés sont offerts de manière athlétique. Mais il s’agit là de considérations désuètes aux yeux d’une jeunesse éblouie par la vie. Comme nous l’étions à leur âge . Pas de quoi remuer ciel et terre! Ce sont des moments qui passent. Et nous redevenons ce que nous sommes : rien que des Mauritaniens et pas des Stevie Wonder et autres Mike Jagger . IOMS
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