Les rideaux sont tombés sur les travaux du sommet France - Afrique qui s’est déroulé en présence du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Parmi les principales questions retenues par les participants l’appel ...
... samedi à une "large mobilisation internationale" pour financer des opérations africaines de paix, pour permettre au continent d’assurer enfin sa propre sécurité à travers notamment la mise sur pied d’ici 2015 d’une force d’action rapide. "Il a été convenu que l’Afrique devait assurer elle-même sa sécurité, que c’était un principe fondamental. Il n’y a pas continent qui ne puisse assurer par lui-même son destin", a déclaré le président français François Hollande, au moment où la France vient de s’engager à nouveau en Centrafrique, moins d’un an après son opération au Mali. Dans une déclaration finale au terme d’un sommet de deux jours à Paris, les chefs d’Etat et de gouvernement français et africains ont souligné "l’importance de développer les capacités africaines de réaction aux crises" et appelé "à une large mobilisation internationale pour accroître le financement des opérations africaines de paix et en assurer la prévisibilité". Lors de leurs débats, les participants ont insisté sur l’urgence à doter l’Afrique d’une force de réaction rapide, immédiatement mobilisable, dont la création avait d’ailleurs été annoncée en mai lors du dernier sommet de l’Union Africaine. Cette force, dotée d’un état-major "projetable" pourrait être opérationnelle dès 2015, grâce notamment au soutien renforcé de la France qui a proposé de mettre à disposition de l’Union africaine des "cadres militaires" et de former 20.000 soldats africains par an. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont "rappelé combien il est vital d’agir rapidement concernant l’objectif de limiter le réchauffement bien en dessous de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle", selon leur déclaration finale. "Ce que nous voulons, c’est obtenir un accord qui soit contraignant sur le plan juridique", a insisté le président tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete qui a souligné le paradoxe de l’Afrique, premier continent touché par le réchauffement climatique et qui ne produit que 3% des gaz.
AMI
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