L’Union pour la République (UPR-parti au pouvoir) envisage de reconduire aux législatives, 5 députés symboles qui se sont rendus célèbres par leur défense du président Aziz et les attaques parfois mesquines contre l’Opposition Trois de ces députés Mohamed Lémine Ould Cheikh (Rkiz) Sidi Ahmed Ould Ahmed (Moudjeria) et Mohamed Ould Bebbana (Brakeol)...
...sont des transfuges du RFD qu’ils ont quitté pour adhérer à ADIL et l’UPR par la suite.
Les députés Slama Ould Abdellahi (Guerou) et Sidi Mohamed Ould Maham (Atar) ont été élus « indépendants» en 2006 avant d’adhérer à ADIL puis à l’UPR.
Quand à Khalil Ould Tiyeb il a avait été élu en 2006 sous les couleurs de l’APP au sein de laquelle il s’est opposé au putsch du 6 août 2008 avant de quitter l’opposition pour les pâturages luxuriants de l’UPR.
Les cinq mousquetaires qui n’ont pas démérité face à l’opposition pourront chômer car les députés particulièrement dérangeants ne seront plus là , en raison de leur non reconduction ou du boycott notamment Yacoub Ould Moine, Abderrahmane Ould Mini et les députés islamistes tels que Salek Ould Sidi Mahmoud et Jemil Ould Mansour.
Nos mousquetaires du fameux «bataillon parlementaire» risquent donc de ne pas avoir du boulot. Réconfortant, non? Et puis qu’en dira-t-on, à propos du renouvellement, tant chanté de la classe politique?
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