Décidément, l’affaire Ahmed Hamza continue de susciter des élans de soutiens au niveau des populations, de la société civile, des Ong, des artistes et/ou autres acteurs culturels. Emboîtant le pas aux artistes, au conseil municipal et autres responsables d’associations, ...
... l’Ong Monde sans Guerre et Sans Violence a tenu ce 31 juillet dernier, une conférence de presse en partenariat avec les artistes, les associations, les acteurs culturel, pour dénoncer ce qu’elle considère comme une injustice mais également attirer l’attention des souteneurs afin que les soutiens se fassent dans les règles de l’art. Ils étaient une quarantaine de représentants d’Ong, d’artistes, d’associations et d’acteurs culturels à prendre part à la conférence de presse organisée par Monde Sans Guerre et Sans violence ce 31 juillet à Nouakchott pour apporter leur soutien au Président de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) poursuivi par l’IGE pour mauvaise gestion avec à la clé « un trou de 350 millions d’ouguiyas ». Dans son discours, le président de l’Ong Monde Sans guerre et sans violence, Moustapha Bocoum, a indiqué : «Si aujourd’hui, le conseil municipal et le Président de la CUN soutiennent avoir dépensé cet argent conformément à la loi et au profit des populations nécessiteuses, nous considérons que le problème pouvait être résolu autrement que par des poursuites judiciaires comme si l’argent a été détourné à d’autres fins ou à des fins personnelles». M. Bocoum a ainsi dénoncé cette « injustice » en demandant toutefois «à tous ceux qui veulent manifester à cette occasion, de le faire dans les règles de l’art sans porter préjudice à qui que ce soit ». Il a précisé qu’il est loin «d’apporter un jugement sur le bien fondé de ses poursuites, car nous ne sont pas compétents pour le faire, et tout en ayant confiant à nos institutions de la république ». Le président de l’Ong a appelé à cette occasion «au respect des institutions mais aussi et également des personnalités qui gèrent des fonds publics et surtout quand ces fonds ont été destinés aux populations ». L’Ong Monde Sans Guerre et Sans Violence, faut-il le rappeler, avait organisé en 2011, une caravane de sensibilisation au sein des populations dans les quartiers et en direction des politiciens en perspective des élections législatives et municipales qui avaient été annoncées pour novembre de la même année afin d’apaiser les esprits et la tension qui existait entre pouvoir et opposition. Abondant dans le même, les artistes et autres responsables d’Ong ont affirmé mordicus que leur soutien à l’égard du Président de la CUN « est indéfectible » dans la mesure où cet homme est « une source de subvention » pour eux. A la fin de la conférence, une déclaration commune de soutien a été rendue publique à travers laquelle, la quarantaine de signataires tous, responsables d’Ong, d’associations, d’artistes ou d’acteurs culturels ont tenu à témoigner que « cet argent en question est servi pour la bonne cause ». Ils ont par conséquent dénoncé « avec la plus grande énergie » cet état de fait et exigé «qu’il soit mis fin à cette procédure et que le président de la CUN soit rétabli dans son honneur bafoué par l’infamie de telles accusations». Enfin, dans leur déclaration, les signataires ont attiré l’attention de l’opinion nationale et internationale «sur d’éventuelles conséquences que pourraient engendrer un acharnement contre un homme honnête et juste, transparent dans sa gestion, qui n’a fait que faire son travail et satisfaire les populations nécessiteuses dont la plupart n’ont jamais bénéficié d’une modeste subvention de l’Etat». Compte rendu Ibou Badiane
|