La capitale a abrité dimanche les travaux d’un atelier national organisé par le centre national des ressources en eau en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel sur la gestion intégrée et participative des ressources en eau de l’ensemble des systèmes aquifères d’Iullemeden, de Taoudeni/Tanezrouft et du fleuve Niger.
Cette aire de 2,5 millions de kilomètres, couvre la Mauritanie, l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigéria. L’atelier d’une seule journée vise à sensibiliser les acteurs sur la réalité des ressources communes en eau et à faire connaître le rôle de l’étude régionale de la gestion intégrée et participative des systèmes aquifères afin de jeter les bases d’un système efficient de protection des ressources hydriques tout en se préoccupant des effets externes et des changements climatiques. M. Saad Ebih Ould Mohamed El Hacen, directeur du centre national des ressources en eau a, dans un mot pour la circonstance, souligné que l’organisation de cet atelier intervient dans un contexte où le secteur de l’hydraulique et de l’assainissement connait un développement remarquable. Cela a pu avoir lieu grâce aux projets structurants exécutés dans les milieux urbain et rural qui ont permis à notre pays d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement suite aux orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz tendant à généraliser l’accès à l’eau. Il a ajouté que c’est dans ce cadre, que s’inscrivent l’adoption de la stratégie nationale de l’eau et de l’assainissement et la mobilisation des ressources hydriques sous terraines et de surface pour couvrir tous les besoins en eau potable. Pour sa part, M. Abdallahi Dodo, représentant de l’Observatoire du Sahara et du Sahel a dans un mot indiqué que le but recherché est d’échanger, à travers des débats constructifs sur les résultats et produits probants acquis jusque là ainsi que les leçons tirées de cette importante étude régionale pour formuler des recommandations réalistes traduisibles en actions dans la perspective de la phase ultérieure du projet. M. Dodu a exhorté les participants à des échanges francs et fructueux qui tiennent compte des initiatives en cours dans ce grand système aquifère ouest africain pour en améliorer l’état de fonctionnement. L’ouverture de la rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs responsables du département de l’hydraulique et de l’assainissement. ami
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