Selon un expert du ministère de la santé entendu sur l’une des radios privées locales, une récente étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 60 pharmacies –bien réparties géographiquement– suffisent ...
... pour les populations de la capitale Nouakchott estimées aujourd’hui à plus d’un million d’habitants. Cette question repose la question de l’encombrement des pharmacies que l’on remarque aux alentours de toutes les structures de santé –CHN, hôpital Cheikh Zayed, Hôpital militaire, hôpital de l’Amitié, Polyclinique, etc) alors que la réglementation régissant le secteur prévoit édicte qu’une certaine distance entre deux pharmacies (200 mètres au minimum) doit être respectée, sur toute l’étendue du territoire national, qu’en aucun cas un point de vente de médicaments ne peut être autorisé dans l’enceinte d’un établissement sanitaire public ou privé et que chaque officine doit avoir un Pharmacien responsable.
Poursuivant l’énumération des irrégularités constatées dans le secteur très sensible de la vente des médicaments, l’expert indique que la raison première d’une pharmacie étant de disposer aux malades des médicaments de qualité à des prix acceptables, il est tout à fait suspect de se voir « orienté » par un médecin vers une officine où le produit se trouve en situation de quasi monopole. Il demande tout simplement à s’en méfier, car, conclut-il, soit il est contrefait, soit interdit d’importation, soit périmé. Source : elhourriya
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