La France commence son retrait du Mali   
09/04/2013

La France a commencé le retrait de ses troupes françaises du Mali, annoncé par François Hollande pour avant la fin du mois d’avril, a-t-on appris mardi 9 avril auprès de l’état-major des armées. Une centaine de parachutistes qui étaient basés dans le nord du Mali...



...où ont eu lieu de rudes combats face aux islamistes qui avaient pris le contrôle des deux tiers du pays il y a un an, sont arrivés lundi en sas de décompression é Chypre, a-t-on ajouté de même source.
   Certains de ces soldats seront remplacĂ©s, mais pas tous, et il s’agit bien dans les faits d’un dĂ©but de retrait du contingent français, a confirmĂ© le ministère de la DĂ©fense.
    Quatre mille soldats français ont Ă©tĂ© engagĂ©s dans l’opĂ©ration Serval, qui a dĂ©butĂ© le 11 janvier. Leur nombre doit ĂŞtre rĂ©duit Ă© 2.000 d’ici Ă© la fin de l’étĂ©, a confirmĂ© mardi le ministre de la DĂ©fense, Jean-Yves Le Drian, lors d’un dĂ©placement en Gironde.
   "Il est logique que, progressivement, on se retire, mais on se retire lentement, de manière pragmatique et claire", a-t-il dit.
    La France passera progressivement en partie le relais Ă© une force africaine, qui compte actuellement 6.300 hommes, pour sĂ©curiser le territoire malien, a-t-il ajoutĂ©.
 
    Paris a cependant proposĂ© de maintenir sur le sol malien une force permanente de 1.000 hommes, a dĂ©clarĂ© vendredi le ministre français des Affaires Ă©trangères, Laurent Fabius, lors d’un dĂ©placement au Mali.
   Les troupes françaises devraient ĂŞtre rĂ©duites Ă© cet effectif de 1.000 hommes d’ici Ă© la fin de l’annĂ©e et leur mission entrera alors dans une nouvelle phase, a prĂ©cisĂ© le ministère de la DĂ©fense.
   La force africaine doit ĂŞtre convertie Ă© terme en une opĂ©ration de maintien de la paix et secondĂ©e par une force combattante Ă   mĂŞme de faire face Ă© la menace des mouvements islamistes, a recommandĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Onu, Ban Ki-moon.
   L’intervention française, appuyĂ©e par un contingent tchadien, a permis de reprendre le nord du Mali, tombĂ© en avril 2012 aux mains de mouvements islamistes qui menaçaient la capitale, Bamako.
   Les actes de guĂ©rilla se poursuivent cependant, notamment autour de Tombouctou. Le pays souffre en outre d’une insĂ©curitĂ© politique avec un gouvernement intĂ©rimaire auquel Paris a demandĂ© de respecter sa promesse d’organiser des Ă©lections avant fin juillet.
   Nombre d’observateurs doutent cependant que le gouvernement intĂ©rimaire, mis sur pied après un coup d’Etat il y a un an, soit en mesure de procĂ©der Ă© des Ă©lections dans trois mois.
    Les dĂ©putĂ©s français se prononceront le 22 avril sur la prolongation de l’intervention militaire au Mali. La Constitution oblige le gouvernement Ă© soumettre la prolongation d’une telle intervention Ă© l’autorisation du Parlement lorsqu’elle excède quatre mois. (REUTERS)


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