Mamére revient sur ses propos tenus contre le président Aziz   
07/03/2013

Le député Noel Mamére est revenu sur ses propos diffamatoires tenus en janvier contre le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Après  l’avoir qualifié de « parrain du trafic de drogue» dans une émission,  le député français decidement instable vient de rende public...



...un communiqué publié sur le CALAME où il  parle cette fois de «malheureux malentendu ».

Il ajoute:  « ma parole libre et spontanée est abusivement instrumentalisée dans une série de manipulations économico-politiques et tribales».

Et de poursuivre : «Mon propos télévisuel n’avait pas vocation à stigmatiser le président mauritanien dans sa personne ni lui faire porter la responsabilité des trafics de drogue » Enfin, Noél Mamére indique : «j’ai évoqué le président mauritanien, sans doute, abusivement. »
Le juge appréciera !


                                   Communiqué de presse

Suite à divers contacts et échanges avec des amis et camarades militants-y compris mauritaniens- je découvre que j’aurais accordé bien plus d’interviews et tenu plus de propos que je ne dois et peux pas avoir tenus au sujet du malheureux malentendu qui me vaut le courroux du président mauritanien. Il ressort de tous ces échanges que ma parole libre et spontanée est abusivement instrumentalisée dans une série de manipulations économico-politiques et tribales qui déstabilisent déjà un pays et un peuple que je respecte dans une région accumulant des crises tragiques qui n’épargnent pas mon propre pays. En effet, la France est engagée militairement au Mali et je compte nombre de compatriotes otages dans cette région où la chronique de leurs éventuelles survie et libération passent aussi par la collaboration active des autorités de Nouakchott.

A tous ces titres, je tiens à préciser que mon propos télévisuel – tenu lors de l’émission «28 minutes» du 21 janvier 2013 traitant de la situation malienne - n’avait pas vocation à stigmatiser le président mauritanien dans sa personne ni lui faire porter la responsabilité des trafics de drogue ou d’influences qui gangrènent la Françafrique au sens plus large.

Autrement dit, je ne veux pas être instrumentalisé : lors de mon intervention sur Arte, j’ai évoqué le président mauritanien, sans doute, abusivement. Comme j’aurais pu dire «tchadien», «malien» ou «algérien»...etc. Tant je ne visais pas l’homme lui-même mais plutôt les dysfonctionnements des appareils judiciaires - y compris chez nous en Europe - qui laissent parfois échapper de gros poissons mafieux comme cet autre homme dont j’ai parlé lors de mon intervention. C’est dire que, malheureusement, l’épithète géographique peut se décliner sur tout un continent.

L’intérêt de mon propos était surtout d’attirer l’attention de l’opinion publique française sur les enjeux et risques de notre intervention en territoire étranger dont le moindre n’est pas la capacité des djihadistes terroristes à trouver refuge dans les états voisins trop longtemps abandonnés à la dictature et au sous-développement.
Noël Mamère

Député-Maire de Bègles


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Commentaires
A-

2013-03-08 13:57:35

La vie d’ Amegan avant son aventure mauritanienne http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-l-walter-et-les-102217

A-

2013-03-08 13:48:55

Donc nous allons rester sur notre faim sur la liberation d’amegan et sa bande apres la visite de Injai le bissauien. Un petit detail passe inapercu: personne n’a jamais compris pourquoi le Senegal de Wade s’est empresse de remettre Amegan a la RIM. Juge a Dakar, il risquait de parler et impliquer des officiels senegalais

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