Pas besoin d'une 2e opération pour le président Aziz , en France   
15/10/2012

L’état de santé du président mauritanien, blessé par balle et opéré une première fois à Nouakchott, s’améliore et il n’a pas besoin d’"une autre opération chirurgicale" en France, où il a été évacué, a annoncé lundi l’agence officielle mauritanienne, citant son médecin personnel.



"Il s’avère que l’état de santé du chef de l’Etat (Mohamed Ould Abdel Aziz) s’améliore après l’opération qu’il a subie à Nouakchott et qu’il n’y a pas lieu de lui faire une autre opération chirurgicale", rapporte l’Agence mauritanienne d’information (AMI), affirmant se fonder sur une "communication téléphonique" avec le colonel Ahmed Ould Sidi Mohamed, médecin particulier de M. Ould Abdel Aziz.
Elle ne fournit pas de détails.
Une source officielle mauritanienne jointe par l’AFP lundi soir s’est aussi montrée rassurante quant à la santé du président mauritanien, qui a été blessé samedi soir par balle près de Nouakchott, officiellement lors d’un incident impliquant son armée.
Opéré dans un premier temps samedi soir à Nouakchott, il a été évacué sur la France et hospitalisé dimanche à l’hôpital militaire Percy à Clamart, près de Paris, pour des soins complémentaires. La nature de ses blessures reste floue.
"Après les analyses faites hier (dimanche) et aujourd’hui (lundi)" à l’hôpital Percy, "le président peut, s’il le désire, quitter l’hôpital ce lundi soir", a dit cette source, sans autres précisions.
Le président Ould Abdel Aziz a été blessé par balle samedi soir à une quarantaine de km de Nouakchott, alors qu’il rentrait par la route d’un voyage en province. Il s’agissait, selon la version officielle, d’un tir par erreur en provenance d’une unité mobile de l’armée assurant la sécurité autour de la capitale.
Cette version suscite de nombreuses questions en Mauritanie, pays à l’histoire jalonnée de coups d’Etat militaire - le président Aziz est lui-même arrivé au pouvoir en août 2008 par un putsch - alors que le chef de l’Etat s’est lancé depuis son élection en 2009 dans une lutte sans merci contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui l’a menacé de mort.(Afp)

 


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