| Quelque 44,5 millions de Français sont appelés ce dimanche 22 Avril aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle qui met en lice dix prétendants à L’Elysée, dont le président sortant Nicolas Sarkozy (UMP-droite) et le socialiste François...
...Hollande (PS-opposition), favoris des sondages.
Alors que le scrutin a déjà débuté la veille, décalage horaire oblige, pour les électeurs des territoires d’outre-mer et les Français vivant sur le continent américain, les 85.000 bureaux de vote prévus à cet effet en France ouvrent dimanche matin à 8 heures pour une fermeture à 18 heures, mais qui pourrait être retardée jusqu’à 20 heures dans certaines communes.
A part les taux de participation à midi et à 17 heures, aucun autre chiffre officiel du ministère de l’intérieur ne sera communiqué avant la fermeture des derniers bureaux de vote, la primauté de l’annonce des résultats étant réservée aux traditionnelles "soirées électorales", à suivre sur les chaînes de télévision françaises.
Les médias français se sont engagés à ne pas dévoiler la moindre estimation du résultat avant 20 heures, d’autant plus que la loi électorale interdit la diffusion de tout sondage d’opinion à la veille et le jour du scrutin, sous peine d’une amende de 75.000 euros.
En outre, la Commission nationale de contrôle des sondages a mis en place un dispositif important de surveillance pour empêcher toute fuite, en particulier sur les sites internet ou les réseaux sociaux.
Pour la première fois, un accord a été établi avec les principaux instituts de sondages français pour qu’il n’y ait pas de sondages "sortie des urnes" ou des estimations précoces avant l’issue officielle du scrutin.
En vertu de cet accord, ils se sont également engagés à ne pas confier leurs estimations aux médias étrangers, dont certains ont annoncé leur intention de les diffuser dès 18 heures.
Les médias étrangers relayant sur le territoire français des estimations avant 20 heures pourront être sanctionnés de même que les internautes qui ne feraient que suivre une information sur les réseaux sociaux.
Depuis la fin de la campagne électorale vendredi à minuit, les candidats à la présidentielle n’ont plus le droit d’occuper l’espace médiatique ni de communiquer sur leur programmes, après avoir épuisé leur temps de parole et tenté leur dernière chance pour gagner des voix et convaincre les indécis avant le scrutin, alors que les observateurs craignent un taux d’abstention record.
Au vu des derniers sondages, les deux principaux candidats, MM. Sarkozy et Hollande, sont au coude-à coude, au soir du premier tour (autour de 27 pour cent d’intentions de votes), alors que les prévisions pour le second tour du 6 mai, sont catastrophiques pour le président sortant qui se verrait devancer de près de 10 points par son rival socialiste (55 pour cent contre 45 pour cent).
Outre les deux favoris des sondages, les autres candidats à L’Elysée sont : la chef de file de l’extrême droite Marine Le Pen (Front National), le centriste François Bayrou (MoDem), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Eva Joly (Ecologiste), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) et Jacques Cheminade (indépendant).
En cas de second tour, la campagne électorale démarrera à compter du jour de la publication au Journal officiel des noms des deux finalistes du premier tour pour prendre fin le samedi 5 mai à zéro heure.
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