Des rebelles touareg contrôlent depuis le 30 mars de la ville de Kidal, dans le nord-est du Mali. Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), le plus grand groupe rebelle touareg, et le mouvement "jihadiste" Ansar Dine...
...d’Iyad Ag Ghaly, essentiellement «Ifoghas» maintenaient un blocus sur cette ville, affirment des sources médiatiques . Aucune information n’est cependant disponible sur le sort du Colonel-Major El Hadj Gamou (un imghad) qui commandait les unités de l’armée régulière malienne dans la région. Après Ménaka, Tessalit, Aguelhoc, Andermboukar,Tinzwaten, Abeibara, Léré et Niafunké, et bien d’autres localités du Nord-Mali les groupes armés de la rébellion contrôlent maintenant la quasi-totalité du nord-est malien à l’exception villes de Gao et Tombouctou (nord-ouest), dont la prise a été confiée à des factions "alliées par stratégie" contre le gouvernement malien, lesquelles, envisagent de rentrer en jeu les prochaines semaines. La pression militaire exercée par la rébellion est la cause principale du coup d’Etat qui a emporté le 22 mars le président Malien Amadou Toumani Touré (ATT) accusé de "mollesse" (comme le fut Sidioca).
Pour justifier le putsch, la nouvelle junte, plutôt atypique et cynique, a invoqué l’échec d ’ATT face à la rébellion.
Mais avec la chute symbolique de Kidal et les menaces qui pèsent sur Gao , Tombouctou et pourquoi pas Bamako, il y a lieu de constater que la junte , aura, au moins, sur ce plan, été, pire que le président destitué.
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