Des personnalités politiques et de la société civile ont signé le 25 mars à Nouakchott une plateforme pour un règlement «consensuel et durable» du passif humanitaire. Cette plateforme est destinée selon ses initiateurs à «se dresser contre l’oubli et l’impunité».
Elle exige la mise sur pied d’une «commission vérité et justice», devant élucider les exécutions extrajudiciaires des années notamment 89 et 90-91.
La plateforme se veut «une dynamique nouvelle, ambitieuse et plus mobilisatrice d’acteurs tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur». Elle se fixe, pour objectif, de « contribuer à une résolution globale, sur une base d’équité, à l’horizon de décembre 2012. Le Pr Outouma Soumaré, assure la présidence du Comité de suivi de la dite Plateforme.
|