La Diva Tahra Mint Hembara a brisé un tabou. Celui des violences faites aux femmes par leur maris violents. C’était le jeudi 1er mars, dans une conférence de presse tenue au siège de la Fondation Moktar Ould Daddah des organisatrices de la marche du 8 mars contre...
...les violences sexuelles à l’encontre des femmes. Un témoignage poignant ! Le voila. "Je suis une femme qui se sent concernée (…) Au sujet des violences faites à l’égard des femmes, je crois qu’il va falloir qu’on crève l’abcès. Je voudrais mobiliser toutes les femmes qui ont été victimes de violences sexuelles. Ces femmes qui se taisent, qui sont battues tous les jours, chez elles, ont honte. Pourquoi ont-elles honte ? Elles ne doivent pas avoir honte à dire qu’elles ont été battues par un homme. J’ai été, un soir, battue par un homme qui était mon mari. J’ai failli en mourir vraiment. Je n’ai jamais été battue de ma vie. Ce soir-là , j’ai failli vraiment mourir, j’ai vu ma vie m’échapper. Cet homme-là s’appelle Abdellahi. Ould Hormatallah. Il est là et se promène en toute quiétude. Cet homme-là a déjà battu plusieurs femmes. Si je l’avais su, je ne l’aurai jamais revu encore moins l’épouser. D’autres femmes à qui il avait fait subir le même sort que moi se sont tues, elles ont leurs raisons que je respecte. Ce n’est pas à moi de donner leurs noms. Mais, moi, je ne me tais pas. Je n’ai aucun complexe et je le dis haut et fort. Cet homme-là doit être mis au banc de la société. Des femmes sont mortes à cause de leurs maris. C’est très grave. C’est pour cette raison qu’il ne faudrait pas se taire ». Sans commentaires.
|