Le Mouvement du 25 février a organisé aujourd’hui un regroupement devant l’hôpital national de Nouakchott, qui devait constituer le point de départ d’une manifestation commémorant le premier anniversaire de la naissance de ce mouvement contestataire...
...et perçu comme radical par les autorités. La police a aussi investie les lieux utilisant matraques et lacrymogènes et procédant à 8 interpellations parmi les activistes ainsi qu’à la confiscation du matériel des journalistes venus couvrir la manifestation.
Cette mission liberticide a été confiée par on ne sait qui, à un policier jouissant d’une solide réputation de tortionnaire .
Les activistes interpellés ont été battus et se sont vus ignoblement interrogés sur leur appartenance tribale, question de faire porter la responsabilité de leur engagement, à certaines tribus stigmatisées.
Trois députés de l’opposition (Ould Mini, Ould Moine et Bedredine) se sont présentés au commissariat de police où les activistes étaient détenus exerçant une pression, qui a permis la libération des détenus et la restitution du matériel des journalistes.
Après cela, on nous dira que le droit de manifester est garanti par la constitution et Reporters sans frontières (RSF) se fendra en communiqué annonçant que la Mauritanie a gagné des points dans la liberté de la presse.
Mon oeil pour ne pas dire autre chose !
MAOB
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