Des tirs nourris à l’arme lourde ont éclaté à Kidal, dans le nord du Mali, dans la nuit de vendredi à samedi 4 février. Un porte-parole du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), en lutte pour l’indépendance du nord du Mali, a confirmé...
...que les rebelles étaient passés à l’offensive pour prendre le contrôle de Kidal. Les rebelles touaregs sont passés à l’offensive à la mi-janvier ouvrant depuis lors, trois fronts dans les régions désertiques du nord du Mali, mais Kidal est la ville la plus importante menacée à ce jour.
"Nous sommes passé à l’attaque, nous allons prendre les deux camps militaires et occuper la ville de Kidal.", a déclaré Hama Ag Sid’Ahmed, un porte-parole du MNLA basé en Europe Le MNLA a annoncé dans un communiqué récent, que la guerre au nord du Mali lui a été imposée par le gouvernement, qui n’a, pas voulu engager un dialogue sérieux avec les habitants de l’Azawad à propos de leur droit de disposer d’eux-mêmes. Le mouvement rebelle a également annoncé la formation d’un Conseil Exécutif ainsi composé: -Bilal Ag Cherif, secrétaire général -Mahmoud Ag Ghali, président du bureau politique -Hamma Ag Sid’Ahmed, porte-parole chargé des relations extérieures -Mohamed Ag Nagim, chef d’état major -Moussa Aghtchartoumane, responsable des droits de l’homme -Bekaye Ag Hamed, chargé de communication -Nina Walet Intalou, chargé de l’éducation et de la formation
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