| Des violences et atrocités à caractère discriminatoire ont été commises la journée du 2 février à Bamako et dans plusieurs villes du Mali contre les civils à la peau claire, maliens et mauritaniens. «Un homme à la peau claire, touareg ou mauritanien...
...a été tué dans un bus et sa dépouille jeté sur une avenue», affirme une source bien informée à Bamako, qui n’était pas en mesure de donner un bilan des exactions.
Ces violences menées par des maliens noirs contre des civils à la peau claire ont eu lieu ont moment où des discussions se tenaient à Alger, entre le Mali et les rebelles Touaregs qui ont marqué, sur le terrain, des points contre l’armée malienne.
Les manifestants qui ont commis ces violences dénoncent la "mollesse du pouvoir" face aux rebelles Touareg qui, depuis la mi-janvier, ont lancé une offensive dans le nord du Mali, et y ont occupé plusieurs villes.
Le président malien Amadou Toumani Touré a reçu le 3 février des femmes inquiètes du sort de leurs maris soldats qui combattent dans le nord du Mali.
On ne sait pas si le président malien prévoit également de recevoir les familles des civils maliens à la peau claire, victimes de la furie des Maliens noirs.
Des propriétés de Touareg et Maures maliens et mauritaniens ont été saccagées et pillées lors de ces violences.
Les agences de presse internationales ont confirmé que des dizaines de Mauritaniens se sont refugiés le 2 février dans leur ambassade à Bamako, dont un porte-parole anonyme a déclaré à un média mauritanien que les mauritaniens vivant au Mali «se portent bien».
Mais pourquoi le dire alors, sous le sceau de l’anonymat, comme s’il y a une gène à le faire de manière officielle et à visage découvert
La vie reprenait timidement le 3 février à Bamako où la circulation était moins dense et où, d’autres atrocités sont attendues
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