Un millier de personnes, dont une trentaine de militaires et un sous-préfet, ont gagné ces derniers jours le Niger pour fuir les combats entre l’armée et des rebelles touareg dans le nord du Mali voisin. "Un millier de personnes...
...fuyant les violences au Nord-Mali se sont réfugiées à Tillabéri, une région dans l’ouest du Niger et frontalière du Mali", indique le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) dans son dernier bulletin d’information publié à Niamey. Selon l’agence onusienne, une trentaine de militaires maliens et le sous-préfet de la localité malienne d’Aderboukane ont été accueillis dimanche à Bani-Bangou, une bourgade nigérienne près de la frontière. Quelque 900 civils maliens ont rejoint Mangaizé et Chinégodar, deux localités nigériennes, ajoute Ocha. Environ 120 autres personnes se sont réfugiées à Koutoubou, Yassan et à Ayorou, trois villages nigériens, selon la même source. Parmi les réfugiés figurent "des familles nigériennes installées au Mali et qui sont rentrées à la faveur des violences", a précisé à l’AFP Franck Kuwonu, chargé d’information à Ocha. Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), ont lancé mi-janvier une offensive en attaquant plusieurs villes du nord du Mali. Les combats avec l’armée malienne ont fait des dizaines de morts, rebelles et militaires essentiellement. Un millier de personnes ont quitté Léré, l’une des villes attaquées dans le nord-ouest, pour se réfugier en Mauritanie proche.
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