Le régime de ATT a choisi depuis trois mois de déployer massivement des troupes (essentiellement composées de miliciens locaux avec encadrement technique et équipements de l’armée malienne) dans l’AZAWAD, pour réprimer les militants du Mouvement...
...de l’AZAWAD et les paisibles populations, autant d’imposantes forces militaires qu’il a toujours refusé d’utiliser à bon escient contre l’AQMI et tous les autres trafiquants qui opèrent en toute impunité au Mali. Le Mouvement a toujours affirmé, en dépit des souffrances incommensurables du Peuple de l’AZAWAD, depuis 1960, date à laquelle le sort de celui-ci a été injustement, placé entre les mains du Mali, son choix du dialogue plutôt que de la violence. Ce principe, maintes fois, réitéré a été concrétisé par l’acceptation de tous les appels au dialogue depuis 1991 et le respect par le mouvement des accords de paix signés avec le Mali et que ce dernier s’est toujours employé à saborder et à manipuler.
A présent, ATT dévoile sans ambages sa préférence pour la confrontation violente au détriment du dialogue politique. La finalité de cette option consiste à créer le chaos afin qu’il puisse se maintenir au pouvoir en prétextant que dans l’instabilité, il est impossible d’organiser des élections… donc, il reste.
Face à une telle attitude irresponsable devant le Peuple Malien, devant les Etats de la sous région et le reste de la communauté internationale, le Peuple de l’AZAWAD prend à témoin, les pays de la sous région, l’union Européenne, la ligue arabe, le conseil de sécurité des Nations Unies, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord que seul ATT et les milices locales à sa botte assumeront la lourde responsabilité du déclenchement d’une conflagration violente dans l’AZAWAD. Alors, le PEUPLE DE L’AZAWAD usera du droit de légitime défense.
Fermement convaincu de la justesse et de la légitimité de notre combat, nous continuerons à privilégier les voies et moyens pacifiques pour accéder à la liberté, à la justice et à la dignité humaine confisquée depuis plus de cinquante ans par les régimes successifs à Bamako. LE MNLA
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