....Par ailleurs, un projet d’approvisionnement en eau potable et l’assainissement a été lancé en milieu rural, ce projet permettra de réaliser 50 puits, 76 réseaux d’eau et 6 unités de traitement au niveau de l’Assaba, le Hodh Echargui et le Gorgol. Le financement...
...du projet de l’Aftout Echargui a été complètement bouclé (85 millions de dollars). Ce programme a pour objectif d’assurer l’approvisionnement en eau potable pour le Triangle de l’Espoir et la pose de la pierre de ce projet, sera organisée très prochainement.
Au niveau des deux hodhs, les travaux de 21 réseaux d’eau potables parmi les 55 programmés sont terminés. Le gouvernement a obtenu 106 millions de dollars pour le financement du projet d’alimentation en eau potable des villes de Néma, Amourj, Tenbedra et Djigueni. Le bureau chargé de la réalisation des études techniques a été sélectionné. L’exécution des travaux du projet d’approvisionnement, de Magta-Lahjar, en eau potable se poursuivent et l’étude du projet d’alimentation de Kiffa en eau potable à partir de Kenkoussa sera réalisée. Dans le cadre du contrat-programme entre l’Etat et la Société de Forages, 11 forages ont été réalisés et les travaux se poursuivent pour être achevés cette année. La Société Nationale de Forages a collaboré avec la Société Nationale de l’Eau dans le cadre du programme de renforcement des réseaux d’eau au niveau des centres de l’intérieur. Cette collaboration a permis l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable au niveau des localités suivantes : Djigueni, Kankossa, Tijikja, Atar, Rosso, M’Bout, Sélibaby et Boghé. Pour améliorer la gouvernance du secteur, d’importants efforts ont été déployés dont l’adoption de la stratégie nationale d’assainissement. Le Gouvernement poursuit ses actions pour l’atteinte des objectifs assignés dans ce domaine et dans les plus brefs délais. Le Gouvernement procédera au lancement d’importants programmes relatifs à la maitrise des eaux de surface à travers l’aménagement de 500 réservoirs pour le stockage, la réalisation des réseaux d’eau au niveau des Communes situées à la proximité des réseaux d’Aftout Essahli et la mise en oeuvre des projets liés aux Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ces projets visent la réalisation de 85 réseaux d’eau et 30 bassins pour collecter l’eau de surface au niveau des deux Hodhs et du Gorgol. D’autre part, un projet d’assainissement sera lancé au niveau des wilayas du Gorgol, Guidimagha, Trarza et Nouadhibou. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, Au niveau du secteur de l’Enseignement et de la Formation Professionnelle et en application du programme de Monsieur le Président de la République et l’approfondissement des directives stratégiques en matière d’éducation et d’enseignement, le Gouvernement a mis en place une commission d’experts. Cette commission a été chargée d’organiser une large consultation dans le cadre des Etats Généraux de l’Education pour faire un état des lieux du secteur. Elle doit élaborer une stratégie spécifique faisant de l’école mauritanienne un outil efficace pour l’épanouissement social, la prospérité économique et l’encrage des valeurs. En application du plan triennal 2009-2012, élaboré par le Ministère, l’action est poursuivie pour accroitre les capacités d’accès au niveau du Fondamental, la maitrise des niveaux supérieurs, la rationalisation de l’utilisation des moyens humains, logistiques et financiers du département. Le gouvernement cherche à améliorer l’offre éducative et à la diversifier. Par rapport au cadre institutionnel et organisationnel, un nouveau programme décennal a été élaboré, ayant pour objectif la mise en oeuvre du document de la Phase II du "Programme National de Développement de l’Education" PNDSE2, l’élaboration des textes d’application portant organisation de l’Enseignement Supérieur, la promulgation d’une nouvelle loi encourageant la recherche scientifique. Cette loi doit améliorer la composante pédagogique et accroitre le taux de discrimination positive accordé aux filles boursières. Dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle, les efforts ont été accentués cette année sur la finalisation et la mise en place de la stratégie d’emploi et la réalisation de certains programmes concomitants pour adapter les compétences de la main d’oeuvre nationale avec les besoins de l’économie. L’ensemble des mesures entreprises vise d’accroitre les opportunités d’insertion des jeunes et l’amélioration de leurs conditions de travail. Par rapport à la formation professionnelle, deux nouveaux Lycées Techniques ont été ouverts pour assurer la formation technique et professionnelle au niveau d’Atar et Néma, l’extension des infrastructures des centres d’Aleg et Tijikja. La capacité du système de formation professionnelle a été augmentée au cours des deux années passées, pour atteindre 4356 étudiants et stagiaires répartis sur 37 spécialités. L’année passée a connu le lancement de plusieurs projets et programmes dont celui de la Formation Professionnelle, le Projet d’Appui aux Capacités des Sortants de Mahadras et le Projet d’Appui à la Formation par Professionnalisme en Mauritanie (PAFPAM). Le département de l’Education Nationale a procédé à l’augmentation des allocations relatives aux ressources humaines et financières. La réorganisation de l’enseignement privé sera poursuivie pour améliorer sa contribution à l’effort national visant la réalisation d’un enseignement de qualité pour tous. L’encouragement du regroupement des écoles à petite taille, l’appui et la promotion du système du suivi de la ponctualité des enseignants et des élèves et l’évolution de l’exécution du programme seront suivis. La stratégie nationale dans le domaine de la recherche scientifique sera élaborée et exécutée et de nouvelles spécialités en Master seront ouvertes au niveau de l’Université. Les programmes des établissements de formation technique et professionnelle seront révisés. Des Lycées d’Excellence vont être ouverts au Gorgol et à l’Assaba. Un Institut Supérieur des Langues et une Université des Sciences et Technologies seront créés. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, Dans le domaine des Affaires Islamiques, de l’Enseignement Originel et l’Alphabétisation, l’action sera poursuivie pour la propagation de l’Islam, son enracinement, l’approfondissement de sa compréhension comme mode de pensée et de comportement et une priorité à tous les niveaux. Pour la réalisation de ses objectifs, les organes de presse sont mobilisés durant l’année et particulièrement au mois béni du Ramadan. Ces médias se transforment en une Ecole où une élite de nos oulémas exerce l’enseignement, l’orientation et les vetwas. Au cours de l’année passée, des Forums Internationaux et des rencontres nationales ont été organisés, au cours desquels nos oulémas ont discuté avec des penseurs internationaux la plupart des problématiques de l’Islam et thématiques, objets de débats et discussions dans le monde d’aujourd’hui. Ces discussions ont eu un impact positif, concret et un effet positif avéré au niveau mondial. En continuité de notre rôle historique et de notre responsabilité civilisationnelle dans la propagation de l’Islam et de la langue arabe notamment en Afrique et dans le monde en général, des missions d’oulémas ont été envoyées à certains états africains pour enseigner la religion islamique et donner des vetwas. Nos établissements traditionnels et nos écoles formelles ont accueilli des centaines d’étudiants africains et arabes pour étudier la science exacte qui diffuse et encourage la fraternité et la paix sociale. La Radio du Coran continue encore à jouer son rôle distingué au service du coran, en facilitant sa récitation et la compréhension de sa portée. Dans le cadre de nos efforts traditionnels pour la vulgarisation de la science, le ministère des affaires islamiques a créé, pour la première fois de l’histoire de notre pays, une université islamique. 210 élèves sont inscrits dans les deux facultés ouvertes parmi les trois prévues. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, Dans le domaine de la culture, la jeunesse et le sport, le Ministère a fixé, l’année passée, une politique de concertation afin d’élaborer des stratégies pour le développement du secteur. L’état des lieux a permis de déterminer trois grands axes stratégiques concrétisés dans des activités, conformément au cadre d’exécution inspiré de la Déclaration de Politique Générale que nous avons présentée devant votre auguste Assemblée. Cette déclaration traduit les grandes lignes de la politique du Gouvernement dans ce secteur. Sur le plan institutionnel, la politique nationale de la jeunesse et de promotion du sport a été adoptée. Des lois ont été élaborées pour la promotion du sport et de la protection de la propriété intellectuelle. Des projets de décrets ont été adoptés pour la réforme de l’Institut Mauritanien de Recherche Scientifique et le Centre de Formation des Cadres de la Jeunesse et des Sports. Au niveau de la promotion des infrastructures de base, le Gouvernement a mis en place un plan-directeur des infrastructures et il a élaboré un plan annuel pour le développement du secteur. Dans ce cadre, ce qui suit été réalisé: "La validation du programme de développement des infrastructures de la culture, de la jeunesse et des sports et leur mise en oeuvre, a débuté ; C’est ainsi que les travaux ont été achevés au niveau des Maisons des Jeunes de Néma et Tijikja, la réhabilitation des Maisons des Jeunes d’Aleg, Atar, Sélibaby. Des infrastructures pour la culture, la jeunesse et les sports ont été réalisées dans les neuf moughataas de Nouakchott. Un Appel d’Offres a été lancé pour la construction de trois stades pouvant accueillir 1000 spectateurs dans les villes de Kiffa, Néma et Zouérate, et la réalisation de trois Maisons de Jeunes au niveau de Nouadhibou, Akjoujt et Arafat, "La validation des études relatives au programme de développement du patrimoine culturel et traditionnel, en particulier dans les villes anciennes à travers l’organisation du "Festival des Villes Anciennes", qui a été lancé à Chinguetti l’année dernière, la préparation de sa deuxième édition est en cours à Ouadane, "La validation du Programme National Elargi pour la redynamisation des ONGs de culture, de la jeunesse et des clubs sportifs sur toute l’étendue du territoire national, avec l’appui de l’Organisation des Semaines Culturelles Régionales et des Festivals dans toutes les moughataas. Dans le domaine de l’appui matériel et moral fourni par l’Etat aux organisations et clubs de la jeunesse, il a été procédé à la distribution des équipements sportifs au profit des clubs et organisations de la jeunesse et des sports sur toute l’étendue du territoire. En conformité avec cette orientation, le Ministère a appuyé les clubs sportifs avec un montant de 100 millions d’Ouguiya et ouvert des centres d’accueil et d’encadrement des jeunes à Néma, Nouakchott, Kiffa et Nouadhibou. Des activités et compétitions sportives nationales ont été organisées dans de nouvelles disciplines comme la course des motocyclettes, des chevaux et chameaux. Pour la promotion et la réhabilitation du secteur, le Gouvernement a adopté une politique couvrant tous les aspects. Cette politique a permis d’entretenir, revaloriser et diffuser les différentes formes de notre patrimoine culturel, matériel et immatériel. C’est ainsi que l’Institut National de la Musique a été créé pour refléter la diversité et la richesse de notre patrimoine musical. Pour appuyer le programme du Gouvernement dans le domaine de la culture, de la jeunesse, des loisirs et des sports, un fonds a été créé à cet effet. Des mécanismes de fonctionnement de cette caisse ont été mis en place (1% des recettes douanières). Pour injecter un sang nouveau dans le secteur, 85 cadres supérieurs de jeunesse et des sports ont été formés au niveau du Centre de Formation des Cadres, de la Jeunesse et des Sports de Nouakchott et le recrutement est en préparation pour 60 cadres au cours de cette année. La stratégie élaborée pour le secteur de la culture, de la jeunesse et des sports est basée sur la concertation entre les intervenants opérant dans les différents domaines du secteur en tenant compte des nouvelles orientations du Gouvernement. Cette stratégie a permis d’améliorer les mécanismes d’exécution du plan triennal du secteur. Grâce à l’augmentation du budget, ce plan exécuté sous forme de projet de développement du secteur, a atteint les résultats escomptés. Dans l’avenir immédiat et dans le cadre du plan triennal, un plan de sécurité sera mis en place au niveau de la Maison de la Culture et une base de données pour le patrimoine de la maison de la culture (Bibliothèque Nationale, l’Office National des Musées et l’Institut Mauritanien de Recherche Scientifique). Une loi sera élaborée pour organiser le patrimoine culturel, et un Code de Déontologie pour les sports et les conditions d’organisation des compétitions. Le Ministère s’attèle à construire à Nouakchott un Palais de Culture, des piscines sportives, un champ de course pour les motocyclettes, un conservatoire de musique, un stade olympique d’une capacité de 20.000 places, une salle de gymnase à usage multiple d’une capacité de 3000 places. L’action de conservation des oeuvres inscrites comme patrimoine mondial sera poursuivie. Une maison d’édition sera créée, des musées régionaux et locaux seront ouverts. Un Centre National spécialisé pour les Manuscrits sera créé pour la sauvegarde et la diffusion des manuscrits au niveau national. L’archivage du patrimoine audiovisuel et immatériel sera assuré par ce centre. Le patrimoine culturel Mauritanien sera mis le réseau l’internet pour qu’il soit à la portée des intéressés afin d’en tirer profit. Dans le domaine de l’art et sa promotion, un Théâtre National et un Centre d’Enseignement de la Photographie cinématographique pour la promotion du cinéma en Mauritanie seront mis en place. Des semaines régionales et des festivals nationaux et locaux de jeunesse seront organisés pour renforcer l’unité et la cohésion nationales. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, Dans le domaine de la santé publique et conformément aux orientations du Président de la République visant à mettre la santé à la tête des priorités du Gouvernement, le secteur a réalisé plusieurs acquis en vue de réduire la mortalité, d’améliorer la qualité et l’accès aux services de santé. Dans ce cadre, les dépenses publiques dans le secteur de la santé, de Janvier à Octobre 2011, sont estimées à 12 milliards. Pour combler le déficit constaté au niveau des ressources humaines, trois nouvelles écoles de santé ont été ouvertes à l’intérieur du pays (Néma, Sélibaby et Rosso). A cela, s’ajoute le recrutement de 296 fonctionnaires toutes catégories confondues, la formation de plusieurs techniciens supérieurs de santé et des spécialistes dont des professeurs d’université et des spécialistes dans les domaines de la radiologie et du laboratoire. Au niveau des infrastructures sanitaires, il a été procédé à la construction, l’extension et la réhabilitation de plusieurs structures à l’intérieur du pays et au niveau de la Ville de Nouakchott. Les équipements techniques, d’une valeur de 210 millions, de plusieurs établissements de santé au niveau de Nouakchott (Centre National de Cardiologie, Centre National d’Oncologie, Centre Hospitalier Mère-Enfant, Centre Hospitalier National et l’Hôpital Cheikh Zayed), ont été améliorés. Les Hôpitaux Régionaux (Sélibaby, Aleg, Tijikja, Zouérate et Aïoun) ont été dotés d’équipements techniques d’une valeur de 37 millions d’Ouguiya. Au niveau local, il a été procédé à l’équipement de 15 Centres de Santé et 15 Postes de Santé avec un coût de 143 millions d’Ouguiya. Pour faciliter la mobilité des malades entre les hôpitaux, 20 véhicules d’ambulance ont été acquis. L’année 2012 connaitra le lancement du Plan National de Développement du Secteur de la Santé. Ce plan permettra une amélioration considérable de la prise en charge de tous les malades au niveau des structures sanitaires nationales, la réduction du nombre de malades ayant besoin de traitement à l’extérieur et l’accès à la prise en charge totale des frais médicaux par des institutions d’assurance ou l’Etat Mauritanien. En 2012 plusieurs chantiers seront achevés, dont: -la construction et l’équipement d’un Centre National de Cardiologie, -un Centre d’Urgence, -l’élaboration d’une carte sanitaire pour le pays et le lancement du Projet du Renforcement du Système de Santé de neuf moughataas au niveau de quatre régions. L’ouverture du Centre National d’Oncologie a permis la prise en charge locale des malades atteints de cancer, et par conséquent, la réduction substantielle des coûts d’évacuation à l’étranger. Une collaboration est actuellement en cours pour élaborer une stratégie nationale de protection sociale en collaboration avec le Ministère des Affaires Economiques et du Développement. A cet effet, le département accordera la priorité, cette année, à la mise en place des mutuelles de santé, la prise en charge des indigents et la restructuration du Programme de Lutte contre la Mendicité. Dans le domaine de la Protection Sociale, le Gouvernement a oeuvré à l’améliorer des conditions de vie des couches vulnérables et démunies à travers l’accès aux services de santé. Au cours de cette année, 107 malades ont été pris en charge. La prise en charge gratuite a été également assurée à 577 malades atteints par l’insuffisance rénale. Pour disponibiliser et généraliser cette prise en charge en dehors de Nouakchott, la dialyse est actuellement disponible au niveau des Hôpitaux de Nouadhibou, Néma, Aïoun et Kiffa. Afin de garantir aux personnes handicapées l’accès aux services publics de base, le département procédera à la promulgation des textes d’application de l’ordonnance relative à la promotion et à la protection des personnes handicapés. Pour augmenter les niveaux d’autonomie fonctionnelle des personnes handicapées, le secteur a pris en charge la scolarisation de 222 enfants handicapés ; Et oeuvre pour le renforcement des capacités de l’enseignement spécial. C’est ainsi que l’Ecole des Sourds Muets a connu une extension par la construction d’un internat réservé aux enfants handicapés venant de l’intérieur du pays, l’ouverture pour la première fois d’une classe expérimentale pour l’enseignement spécial au sein de l’enseignement général dans la Ville de Sélibaby au titre de l’année scolaire 2010-2011. Dans le souci de faciliter l’insertion des personnes handicapées, plus de 200 membres des coopératives et organisations des personnes handicapées ont bénéficié de sessions de formation en alphabétisation fonctionnelle au niveau de Nouakchott et Nouadhibou. Dans le cadre de l’accès des femmes au service de formation professionnelle, le Centre de Formation pour la Promotion Féminine a assuré la formation de 202 femmes au cours de l’année 2010-2011 dont 107 dans le domaine de la formation initiale et 26 dans la formation continue et 295 femmes poursuivent, actuellement, leur formation dans ce Centre. Pour contribuer activement à l’amélioration des conditions de vie des femmes les plus démunies, le secteur a procédé au renforcement des capacités des coopérations "NISSA BANK" et a mis en place un plan d’action pour accélérer le rythme de reconnaissance de leur institution au niveau des moughataa de Boghé, M’Bagne, Bababé, Aleg, Magta-Lahjar et Dar Naïm. Ces microprojets féminins ont contribué au financement de 2.400 coopératives féminines (au profit de 140.249 femmes) avec un montant estimé à 505.898.381 Ouguiya. Une stratégie nationale pour le Genre, qui sera présentée plus tard au Gouvernement pour approbation et mise en oeuvre, a été élaborée et validée. Son exécution garantira l’introduction de l’approche-genre dans toutes les politiques sectorielles. Une base de données sera mise en place et un rapport conjoint sera présenté par rapport à l’exécution de la convention relative à l’éradication de toutes les formes de discrimination contre la Femme. Le département oeuvrera pour la promotion de l’accès des femmes à leurs droits à travers le renforcement des capacités, mécanismes d’application, d’exécution des textes juridiques nationaux et internationaux, la poursuite des campagnes de sensibilisation sur les Droits de l’Homme, le suivi du programme de réhabilitation des femmes pour la participation politique d’une part, l’évaluation, la réactualisation de la stratégie nationale pour la promotion féminine et l’application du plan d’action national spécifique à la femme rurale d’autre part. Pour la protection familiale, le département mettra en place un fonds de sécurité spécial pour la pension en faveur des femmes. Il mettra aussi en oeuvre un programme pour l’éducation familiale, la réhabilitation psychosociale des femmes prisonnières, l’élaboration d’un programme de communication autour des droits de la femme et du Code du Statut Particulier. Dans le domaine de l’amélioration de la protection sociale et la réinsertion des enfants handicapées en situation difficile, le département continue ses efforts par l’élaboration et la validation d’une stratégie nationale pour la protection des enfants et l’organisation des tables rondes au niveau régional pour protéger les enfants à Dakhlet Nouadhibou, Nouakchott et Brakna. Pour permettre aux enfants pauvres d’accéder à une éducation préscolaire de qualité, le département assure la prise en charge de plusieurs sessions de formation au profit de 306 monitrices et animatrices des Jardins d’Enfants. Actuellement, 110 élèves monitrices poursuivent leur formation initiale, pour une durée de deux ans, au niveau du Centre de Formation pour la Petite Enfance. Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de la nutrition du nourrisson et de l’enfant, le département met en oeuvre une stratégie nationale de communication pour le changement de comportement en matière de nutrition communautaire au niveau de 168 villages et 25 quartiers périurbains répartis sur sept wilayas (Hodh El Gharbi, Assaba, Gorgol, Brakna, Tagant, Nouakchott et Nouadhibou). Ce programme est mis en oeuvre à travers la gestion permanente de 193 Centres de Nutrition Communautaire dans toutes les moughataa de ces wilayas. Environ 200 mille enfants et 100 mille femmes enceintes ou allaitantes bénéficient de ce programme. Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les députés Le Commissariat à la sécurité alimentaire, dans le cadre du suivi de la situation alimentaire du pays pour venir au secours des populations qui vivent des conditions difficiles, a exécuté plusieurs activités d’assistance aux communautés par l’exécution de petits projets en vue de relever leurs revenus. Dans ce cadre, deux enquêtes ont été réalisées, l’une en janvier et l’autre en juillet 2011, au début de la saison des récoltes. Elles ont montré que les deux périodes se caractérisaient par un manque frappant de produit alimentaire dans les zones rurales et semi-urbaines. Le CSA a également procédé à un suivi périodique de l’évolution des prix des produits alimentaires de première nécessité et de l’approvisionnement des marchés. Dans les zones rurales, l’intervention du Commissariat s’est focalisée sur la réalisation de petits projets dans les zones qui souffrent d’une forte insuffisance des produits alimentaires aux wilayas des deux Hodh, de l’Assaba, du Gorgol, du Brakna, du Trarza, du Tagant et du Guidimakha. Le coût de ces projets s’est élevé à 160 millions d’ouguiyas et a permis la distribution de 2.738 tonnes de provisions sous formes d’aides. Conformément à la politique du gouvernement qui vise l’augmentation significative de la production agricole, et qui considère comme priorité la protection, contre le bétail errant, des périmètres de cultures traditionnelles, le Commissariat à entamé une campagne en 2011 pour étendre 133 km de clôtures. Il a aussi complété l’aménagement de 20 hectares destinés aux populations victimes des inondations de 2007 dans la ville de Rosso. Dans le cadre de sa mission d’aide aux populations nécessiteuses et aux victimes des situations exceptionnelles, le Commissariat à entrepris différentes actions durant l’année écoulée, dont en particulier : -La distribution gratuite de 3.796 tonnes de blé et 190 tonnes d’huile au profit de 37.959 familles dans les zones les lus démunies -L’intervention d’urgence dans trois moughataa de Nouakchott (Riyadh, Elmina et Arafat) et à Kaédi Quant à la prise en charge des personnes qui souffrent de malnutrition (enfants, femmes enceintes et allaitantes), le Commissariat a poursuivi ses activités, en collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial, dans le but de minimiser les effets néfastes de la malnutrition sur ces franges sensibles. En ce qui concerne l’année 2012, et en tenant compte du déficit pluviométrique et de la hausse constante des prix des produits alimentaires, le Commissariat redoublera ses efforts de suivi des conditions de vie des populations en situation précaire et pour une meilleure planification de ses interventions. Dans le domaine de l’action humanitaire, le programme d’extension des services de base à la zone de Lehdada a été mis en oeuvre. Ce programme permettra la construction d’infrastructures scolaires et sanitaires dans 15 communes frontalières et l’attribution d’aides sociales aux personnes nécessiteuses. Ces mesures importantes sont accompagnées du financement d’activités génératrices de revenus, avec une enveloppe de 145 millions d’ouguiyas. Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les députés Les infrastructures représentent un pilier du développement économique et social du pays et de la croissance de ses capacités productives. Dans ce domaine, le Gouvernement a adopté une stratégie intégrale pour les secteurs de l’équipement, des transports, de l’habitat et de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de l’énergie. Par rapport au secteur de l’équipement et des transports, cette stratégie sera axée sur : -Le renforcement et la maintenance des infrastructures existantes -Le désenclavement de tous les chefs-lieux de moughataa, en accordant la priorité aux zones de productions et de fortes concentrations de populations, en particulier les plus pauvres -La modernisation et l’extension des capacités d’accueil des ports et des aéroports -L’amélioration de la sécurité et de la sûreté des routes. Cette stratégie conduira sans doute à renforcer la compétitivité de notre économie, à améliorer l’accès aux services de base, à réduire le coût des transports et à renforcer la sécurité et la qualité du transport des personnes et des biens. La mise en oeuvre de cette stratégie à permis, au niveau du transport terrestre: -De promulguer des textes réglementaires sous forme de lois, de décret et de décisions dans le but de supprimer le monopole de fait et les situations hégémoniques dans le domaine du transport des personnes et des marchandises. -D’améliorer la sécurité routière en attaquant les causes des accidents de circulation -De développer le transport urbain avec le démarrage des activités de la Société des Transports Publics suivant un plan de développement graduel -D’améliorer la qualité des services proposés aux usagers. Le gouvernement persiste dans ses efforts de désenclavement des zones difficiles d’accès, à travers la construction de routes modernes. Dans ce cadre, les travaux de construction des routes Kaédi-Mbout-Sélibaby et Sélibaby-Gouraye continuent, ainsi que les travaux de protection des villes de Kaédi et Mbout, toutes deux exposées aux inondations. En plus, 19 projets de construction de routes sont en phase de réalisation, totalisant 1.286 km, reliant les villes et localités suivantes : Atar-Tijikja, Kiffa-Kankossa, la route de l’Aftout (El Ghairé-Barkéol-Chegar-Maal-Sawatha), ainsi qu’un important projet de routes urbaines dans toutes les capitales régionales. Il faut noter également que quinze études ont été réalisées et sept étaient en cours de réalisation en 2011. En ce qui concerne le transport aérien, les efforts s’étaient concentrés, en 2011, sur : -L’amélioration de la sécurité et de la sûreté de nos aéroports et de notre espace aérien, en rendant la navigation dans notre espace aérien conforme aux normes internationales -Le démarrage des activités de la nouvelle compagnie de transport aérien en avril 2011. -Le démarrage de la construction du nouvel aéroport international de Nouakchott, à travers le partenariat entre les secteurs public et privé. Cet aéroport est conçu pour recevoir deux millions de passagers par an, et permettre l’atterrissage d’avions géants en toute sécurité. La durée d’exécution des travaux est estimée à deux ans. Dans le domaine du transport maritime et fluvial, les travaux de modernisation et d’extension du Port de l’amitié se poursuivent et seront achevés dans les délais. Ainsi, la construction d’un quatrième et d’un cinquième poste à quai équipé de grues pour la manutention, celle d’un quai pétrolier, d’un épi et d’une digue de protection de 5 km, sont en cours. Par ailleurs, les travaux de rénovation de la protection cathodique des pieux du quai et de la passerelle du port de l’amitié sont achevés et ceux du dragage pour le désensablement du port s’exécute normalement. En outre, les ressources nécessaires pour la construction d’un terminal destiné aux porte-conteneurs au Port de l’amitié ont été mobilisées. Le projet de construction de terminal à conteneurs sera développé sur la base d’un partenariat public privé. A l’horizon 2012, le gouvernement poursuivra ses efforts visant à désenclaver les zones difficiles d’accès à l’intérieur du pays, à travers l’exécution des travaux des routes Néma-Bassiknou, Néma-Amourj-Addel Bagrou, Aweinat Zbel-Djiguenni, Kseir Torchane-Choum- Zouérate- Fdérik, Mbagne-Niabina, Akjoujt-Benichab-Chami et Tiguent-Mederdra-Rkiz-Boutilmit. Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les députés Le gouvernement continue sa politique de développement urbain, en accordant une attention particulière au développement de l’habitat et de l’urbanisme, à la modernisation des bâtiments administratifs et à la préparation et la mise en oeuvre d’une politique d’aménagement du territoire. En matière d’habitat, le gouvernement a révisé la loi relative à la promotion immobilière, finalisé et institutionnalisé BEIT EL MALE du programme d’habitat social Twize. Par ailleurs, le programme de viabilisations de 998 parcelles pour l’habitat social a été achevé et la commercialisation en cours par le biais de la société ISKAN dont la stratégie de développement a été élaborée. Les travaux ont considérablement avancé dans l’extension et la modernisation des villes de Rosso et de Kaédi. Ainsi les zones ont été apprêtées, la voirie construite et plus d’un millier de familles déjà installé. En outre, les appels d’offre pour la zone de Chami ont été lancés. En matière d’urbanisme, les efforts ont porté sur la construction d’équipements collectifs de base à El Haye Saken, Arafat et dans les différentes zones de relogement. Cette opération a porté sur plus d’une vingtaine d’écoles primaires et secondaires, trois centres de santé et six marchés de quartiers. Par ailleurs, 109.389 parcelles ont été loties à Arafat, Toujounine et Riyad. Enfin, dans le domaine institutionnel, l’ensemble des textes d’application du code de l’urbanisme ont été élaboré, un observatoire de l’urbanisme a été mis en place et les brigades urbaines ont été renforcées et opérationnalisées. Quant à la ville de Tintane, 2000 terrains commerciaux et 5800 terrains destinés à l’habitat ont été distribués et 22 édifices collectifs ont été réalisés. Le Gouvernement poursuit sa politique modernisation des bâtiments administratifs. Dans ce cadre, 145 bâtiments et installations administratives ont été construits, restaurés ou réhabilités, dont les locaux de la Cour Suprême à Nouakchott, le Plais de Justice à Kiffa et trois ambassades. Les installations de base et les routes principales ont été construites pour les villes de Tintane et Nbeiket Lahouach. En fin, les stratégies de levée des goulots d’étranglement du secteur des bâtiments et de la promotion des matériaux locaux ont été élaborées ; le code de la construction et les textes d’application de la maîtrise d’ouvrage ont été préparés. Concernant l’aménagement du territoire, la construction des équipements du regroupement Thermessa a été achevée et ceux du regroupement Bourates ont été lancés. Par ailleurs, les études concernant les regroupements de Boulahrath et du village touristique d’Arkeiz ont été lancées.. En matière d’aménagement du territoire, le Gouvernement prépare cette année une stratégie de mobilisation des ressources nécessaires à la mise en oeuvre des schémas régionaux et l’amorce de l’étude sur le schéma directeur national de l’aménagement du territoire dont les termes de référence ont été adoptés. Pour renforcer la décentralisation, une stratégie accompagnée d’un calendrier d’exécution sera préparé pour le transfert d’institutions et services publics à l’intérieur du pays. Les efforts du gouvernement sur le plan du regroupement des collectivités locales seront poursuivis, et une stratégie à longs terme sera élaborée dans ce domaine. L’étude relative à l’aménagement de la Baie de Nouadhibou est en phase de finalisation. Cette région représentera un pôle d’attraction pour les investissements étrangers. Dans le même registre, le gouvernement cherchera à créer de nouveaux pôles économiques, surtout au niveau du Hodh Charghi, par le développement et la valorisation des ressources animales. Dans le domaine de l’habitat, les efforts du gouvernement seront axés sur le démarrage de la phase d’exécution du programme de promotion des logements sociaux réservés aux fonctionnaires. Et c’est dans le cadre du renforcement du partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux dans le domaine de l’immobilier, que les opérations d’aménagement débuteront à Nouakchott et dans les capitales régionales. A cet effet, un accord a été signé avec l’entreprise Foras International pour la construction de 30.000 logements de différents standings à Nouakchott. Le programme de développement urbain continuera à doter les capitales régionales en infrastructures et services tels que routes urbaines, eau potable et électricité. Ce programme, dont le coup d’envoi a été donné par le Président de la république à Kaédi, concerne les villes de Kiffa, Sélibabi, Kaédi, Aleg, Rosso, Atar, Akjoujt, Nouadhibou et Tijikja. Toujours dans le domaine de l’urbanisme, le gouvernement poursuivra les opérations d’habilitation des quartiers provisoires et des villes de l’intérieur. La restructuration des villes de Rosso, Kaédi, Zouérate et Akjoujt se poursuivront. Un programme complémentaire d’infrastructures collectives sera mis en oeuvre, et les services de la surveillance urbaine seront étendus aux capitales régionales, à travers l’élargissement des espaces de compétence de la cellule de surveillance urbaine. Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les députés Dans le domaine de l’énergie qui a constitué, durant plusieurs décennies, un obstacle à la croissance de notre économie, le gouvernement a mis au point une stratégie de production et de distribution de l’électricité au niveau des villes et des localités rurales. Dans ce cadre, l’accent a été mis sur : -L’amélioration de l’offre de l’énergie électrique pour subvenir aux besoins industriels, commerciaux et domestiques, et améliorer l’accès à l’énergie électrique en milieu rural -Le développement du mix énergétique pour préserver l’environnement (énergies renouvelables) -La facilitation de la délégation des services par l’Agence de l’Accès Universel aux services de base. En effet, dans le cadre de l’amélioration de l’offre d’énergie, la centrale du Warf, d’une capacité de 36 MW, sera opérationnelle dans les prochaines semaines. Le réseau de distribution a été élargi à NKC, à NDB et dans d’autres villes et cette action sera poursuivie. Une convention a été signée entre l’?tat, la SOMELEC et les sociétés minières (SNIM, TASIAST et MCM) pour la création d’une société de production de l’électricité à partir du gaz. Cette société construira dans un avenir proche une centrale d’une capacité de 300MGW comme production initiales, et le financement a été trouvé pour une autre centrale de 120 MGW à Nouakchott. En ce qui concerne l’amélioration de l’accès à l’électricité en milieu rural, des actions ont été entreprises, dont à titre d’exemple : -L’électrification rurale décentralisée à travers des plates-formes multifonctionnelles (MTF) -L’électrification rurale décentralisée à travers l’énergie solaire -L’électrification des villes et localité d’Amourj, Barkéol, Boumdeid, Mbagne, Moudjéria, Ould Yenjé, Vassala , Aïn Varba, Twil, Medbougou, El Voullaniya, Boutalhaya, Rebine, Ntallilatt, Arr, Wompou, Daffor, Addel Bagrou et Nbeiket Lahouach Les localités, les communautés semi-urbaines et les périmètres agricoles situés sur l’axe Gouraye-Sélibany et Rosso- Boghé seront reliés au réseau électrique. Sur le plan de la promotion des énergies renouvelables, les actions étaient axées sur : -L’association entre les énergies thermique et solaire dans les centres de la SOMELEC à l’intérieur du pays -L’association entre les énergies thermique et solaire dans les centres de la SOMELEC dans les zones semi-urbaines -L’élaboration d’un projet de centrale solaire à Kiffa d’une capacité de 10 MW -L’élaboration d’un projet qui associe la production d’énergies thermique et hydroélectrique dans la région de l’Aftout -Le lancement d’un projet d’énergie éolienne d’une capacité de 30MW à Nouakchott. Sur le plan institutionnel, la priorité a été accordée à : -L’adoption du cadre pratique de la délégation du service à travers la création d’une société responsable de la continuité du service, et l’élaboration d’un plan d’investissement pour l’électrification des zones rurales et semi-urbaines -Le renforcement des capacités de planification dans le domaine de l’énergie, en collaboration avec l’Agence Internationale de l’?nergie atomique, l’élaboration d’un plan d’orientation de la distribution à Nouakchott et Nouadhibou, et l’élaboration d’une stratégie fonctionnelle en vue de créer le climat approprié à l’intégration des sources d’énergie renouvelable, la proposition d’un mix énergétique harmonieux, et l’adéquation des tarifs appliqués par la SOMELEC à la réalité économique. -L’élaboration d’un plan de sauvetage de la SOMELEC, à travers la mise en place de mécanismes de suivi des indicateurs de performances en ce qui concerne le non payements de facture, la résorption des niches, l’amélioration du relèvement et la restructuration des dettes auprès des banques primaires -La création d’une agence nationale de développement de l’énergie en milieu rural -ADER -Le lancement d’une étude pour l’adaptation des délégations de service des centres semi-urbains aux objectifs d’accès universel -La restructuration de l’?cole des Métiers de la SOMELEC pour l’adapter aux exigences du développement du secteur. Pour la perspective, le Gouvernement poursuivra ses efforts visant l’extension du réseau électrique de Nouakchott, le rattachement de certaines localités situées sur les axes Kaédi-Monguel-Lixeiba et El Ghaïre-Kamour au réseau de liaison électrique. Le gouvernement réalisera le projet de liaison des réseaux électriques de Nouakchott et Nouadhibou. D’autre part, 11.000 ménages seront alimentés en énergie solaire à partir de plates-formes multifonctionnelles. Dans le domaine des nouvelles technologies, une stratégie nationale des technologies de l’information et de communication a été adoptée. Le cadre réglementaire d’une Société Mauritanienne l’Information a été élaboré et la connexion de la Mauritanie au câble marin avec point de chute à Nouakchott établie. Le déploiement de 1000 Km de fibres optiques a commencé dans le cadre du développement du réseau national entre les villes de l’intérieur et Nouakchott, pour une mieux profiter de la grande capacité prévue par la mise en service du câble sous-marin. Monsieur le Président Mesdames et Messieurs les députés, Dans le domaine de la sécurité alimentaire d’importants défis écologiques, notamment ceux dus au déficit pluviométrique cette année, ont interpellé le gouvernement. Le Gouvernement poursuit, sur instructions du Président de la République, sa politique visant à maîtriser la situation sécuritaire du pays et à faire face à l’insuffisance des récoltes et des pâturages. En ce qui concerne la sécurité du pays, d’importantes réalisations ont été faites, parmi lesquelles nous pouvons citer l’amélioration considérable de l’aptitude de nos forces armées nationales, à travers l’acquisition d’équipements modernes, la préparation et l’entrainement continu des unités. Ce qui leur a permis de mener des opérations réussies contre le crime organisé et les groupes armés en activité à nos frontières. Le défilé organisé à l’occasion de la Journée Nationale des Forces Armées, en novembre dernier, a reflété le degré de préparation et d’organisation de nos forces armées et de sécurité. Dans son combat contre ces menaces transfrontalières, notre pays a intensifié les relations de coopération et de coordination avec les pays voisins et amis. Le département de la défense poursuivra son programme visant le développement des infrastructures, l’acquisition des équipements, la formation et l’entrainement des unités, et l’amélioration des conditions socioéconomiques de leurs éléments. Notre pays continuera sa coopération internationale et au niveau de la sous-région pour mettre fin aux activités des bandes armés et au crime organisé sur nos frontières. Pour garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens, le gouvernement a oeuvré à l’amélioration des conditions de vie et de travail des forces de sécurité et à la modernisation de leurs moyens, pour leur permettre de s’acquitter convenablement de leur mission. D’autre part, un cadre législatif a été élaboré pour réglementer l’activité de la police, définir les droits et les obligations de ses membres. Le corps de la police est maintenant régi par un statut particulier qui garantit son indépendance, et tient compte des particularités de cette profession. C’est dans ce cadre que de nouvelles primes et divers privilèges ont été accordés aux membres de la police. La modernisation des infrastructures mises à leur disposition dans l’exercice de leurs fonctions leur permettra d’améliorer leur rendement et de mieux combattre la criminalité sous toutes ses formes. Pour relever les défis sécuritaires de toutes sortes, le département a élaboré une stratégie appropriée qui cumule la prévention et la dissuasion. La surveillance des mouvements migratoires représente l’un des principaux axes de cette stratégie. Grâce à ces efforts, les forces de sécurité ont réussi à affronter des organisations criminelles et à démanteler des cellules qui menaçaient la sécurité des citoyens. Dans ses efforts sans relâche pour garantir la sécurité publique, le gouvernement envisage la mise en oeuvre d’importants projets au cours de cette année, en vue de renforcer les capacités des forces de sécurité face aux défis auxquels ils sont confrontés. Vue l’importance du rôle qui lui est assigné en matière de protection des citoyens, la Direction Générale de la Protection Civile a réussi à étendre le domaine de son intervention, dans le cadre de son plan d’action pour l’année 201,1 pour couvrir plusieurs wilayas. Elle a également procédé à l’acquisition de nouveaux équipements pour renforcer ses capacités d’intervention. Les services de la protection civile seront étendus à l’ensemble des capitales régionales au cours de cette année. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, Sur le plan des politiques sociales orientées, l’opération Solidarité 2011 s’est poursuivie. Cette opération incarne l’intérêt que les autorités publiques, en particulier le Président de la République, portent aux conditions de vie des citoyens. Entamée au début de l’année 2011, cette opération qui devait durer cinq mois, a été prolongée jusqu’à la fin du mois de décembre en raison de la hausse continue des prix des matières de première nécessité sur les marchés internationaux. Elle a coûté neuf milliards d’ouguiyas au trésor public et a permis la distribution de plus de cent tonnes de produits divers au profit de 30% des habitants du pays. Elle a touché l’ensemble des wilayas, contribué à la stabilisation des prix et permis la création de cinq cent emplois au profit des diplômés chômeurs. En raison des circonstances difficiles dues à l’insuffisance des pâturages et de la production agricole locale, le gouvernement a décidé d’élargir le programme Solidarité 2011, qui sera remplacé par le programme Espoir 2012, dont l’enveloppe financière s’élève à quarante cinq milliards d’ouguiyas. Ce programme comporte deux volets essentiels : assurer l’approvisionnement du marché en produits de première nécessité et subventionner le prix des produits alimentaires essentiels et d’une part, et préserver nos ressources animales d’autre part. Le volet approvisionnement en produit alimentaires comprend plusieurs composantes : -L’ouverture de près de 1000 boutiques à l’intérieur du pays, en particulier dans les zones rurales et 278 à Nouakchott. Cette composante est financée à hauteur de 8,7 milliards d’ouguiyas. -La distribution gratuite de produits alimentaires au profit des familles victimes de la sécheresse pour un financement de 5,2 milliards d’ouguiyas. Quant au volet protection des ressources animales, il comprend : -La composante fourrage avec un financement de 22 milliards -La composante santé animale avec un financement de 160 millions -La composante puits pastoraux avec un financement de 507 millions Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, Sur le plan de la protection de l’environnement, la mise en place du cadre juridique approprié a été réalisée à travers l’approbation de textes législatifs et d’orientations, dont la Déclaration de politique environnementale et du développement durable, et plusieurs autres projets. Le département a obtenu un financement de 11 millions de dollars américains, réservé au traitement des changements climatiques, à la diversité écologique et à la lutte contre la désertification. Un financement de 3,5 millions d’euros a été alloué à la fixation des dunes et à la protection de la ville de Nouakchott. En ce qui concerne la protection de la nature, le département à entrepris une campagne nationale pour la protection des pâturages contre les incendies au niveau des wilayas du Brakna, des deux Hodhs, de l’Assaba, du Gorgol, du Guidimakha et du Trarza, d’un coût de 382 millions d’ouguiyas. Cette campagne a permis réalisation de 9.836 km de pare-feu et de réduire les surfaces menacées. Dans le domaine de la fixation des dunes, trois millions de plants environ ont été produits et distribués à travers divers programmes, dont le programme Solidarité 2011 et 2.132 hectares de dunes ont été reboisés. Des plans ont été élaborés pour la protection de trois forêts classées à Walaldé au Brakna, Keur Mor au Trarza et Mari Sder en Assaba. En ce qui concerne les changements climatiques, l’actualisation du plan national d’adaptation aux changements climatiques, le bilan national de production des gaz à effet de serre et d’autres études sur les zones exposées à ces phénomènes sont en cours d’élaboration. Le Parc National du Banc d’Arguin organise plusieurs activités de surveillance maritime et terrestre. Il offre en même temps un cadre pour l’exécution de projets à visées sociales au profit de coopératives féminines comprenant 120 femmes formées aux techniques de transformation et de conservation des produits de pêche. Le département poursuivra durant l’année 2012 la réalisation d’études et de projets en vue de compléter le bilan national dans le domaine de l’environnement, et le démarrage de différents projets pour la protection et la préservation de l’environnement conformément aux recommandations et aux normes internationales en la matière. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, Nous avons exposé brièvement les principales réalisations du gouvernement au cours de l’année écoulée, et les grandes lignes du programme qu’il prévoit d’exécuter, avec la volonté d’Allah, au cours de l’année 2012, conformément aux priorités fixées dans le programme du Président de la République. Les travaux de la commission chargée de la préparation et de l’organisation des états Généraux de l’éducation ont commencé. Nous espérons qu’elle présentera au gouvernement une stratégie claire et un plan adéquat pour la réforme de ce secteur vital permettant de restaurer la confiance des mauritaniens dans leur système éducatif. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés Les défis les plus importants que nous devons relever consistent à poursuivre l’exécution des résultats du dialogue constructif qui a eu lieu entre la majorité et certains partis de l’opposition. Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour garantir plus de stabilité politique ; asseoir les institutions démocratiques du pays ; renforcer les libertés fondamentales et organiser les élections transparentes et justes dans les délais fixés. Partant de notre conviction que l’avenir du pays nécessite la participation responsable de toutes les forces politiques, nous espérons, en toute sincérité, que les autres partis se joindront à ce processus. Les efforts du gouvernement pour lutter contre la corruption et assurer la bonne gestion des ressources nationales se poursuivront, ce qui va permettre de poursuivre les programmes sociaux orientés vers les populations les plus démunies, pour améliorer leurs conditions de vie. Cela se fera à travers la généralisation des services de base tels que l’éducation, la santé, l’électricité, l’eau, les transports publics et la promotion des activités génératrices de revenus. Dans ce cadre, le gouvernement s’engage à apporter l’appui nécessaire aux éleveurs et aux agriculteurs au cours de cette année, à travers l’approvisionnement en produits alimentaires à prix abordables et la protection des cheptels. Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour relancer la croissance économique et créer des opportunités d’emplois de manière juste et équitable. Il poursuivra la construction des infrastructures nécessaires pour le soutien du développement telles que les routes, les réseaux de distribution d’eau, d’électricité et pour l’assainissement ; la construction d’établissements sanitaires et scolaires. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés Le développement de notre pays et la préservation de ses acquis restent tributaires du maintien de sa sécurité et de sa stabilité ; de la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Le Gouvernement poursuivra énergiquement la politique suivie jusqu’ici dans ce domaine. Telles sont les tâches nobles et les grands projets qui requièrent la participation de tous les Mauritaniens et leur engagement, chacun en ce qui le concerne, à s’acquitter du rôle qui lui est dévolu ".
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