Le Syndicat National de l’Enseignement Fondamental soucieux de la situation du corps enseignant marginalisé depuis des décennies, exprime son rejet catégorique du projet de décret portant statut particulier applicable au corps de l’enseignement fondamental.
Cette forme de révision ne reflète pas la volonté d’aider l’enseignant mauritanien à se retrouver aisément dans son statut. Cette révision ne prend pas en compte l’intérêt de l’enseignant, pour lui permettre de mieux gérer les enfants à sa charge. Ce qui contribue largement aujourd’hui au déclin de l’éducation.
Le refus du SNEF s’explique par la lecture du chapitre 2 des dispositions spécifiques (articles 12 et 13) de ce fameux projet de décret qui dévalorise l’instituteur et minimise ses compétences :
« Chapitre II Dispositions spécifiques :
Article 12 : La filière de l’enseignement fondamental correspond aux emplois spécialisés dans la conception de la planification, l’organisation, la formation, la gestion et l’exécution des missions en matière d’enseignement fondamental.
Article 13 : la filière de l’enseignement fondamental comprend les corps figurant au tableau ci- dessous :
Le SNEF propose:
o Que l’instituteur titulaire d’un CAP et une ancienneté de 15 ans soit reclassé au niveau de la catégorie A1,
o Qu’il y ait un plan de carrière au profit des instituteurs non diplômés.
o L’arrêt de blocage administratif qui empêche les instituteurs titulaires du Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP) de s’inscrire à l’université pour leur permettre d’améliorer leur niveau de formation,
o Que toute révision du Statut d’une telle ampleur nécessite la participation de tous les syndicats du fondamental
Le Bureau Exécutif Syndicat National Enseignement Fondamental (SNEF)
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