| Quatre partis nationalistes mauritaniens se sont déclarés solidaires du régime du président syrien Bachar al-Assad, et ont fustigé la décision de la Ligue arabe de suspendre Damas pour ne pas avoir mis en oeuvre un plan de sortie de la crise en Syrie. Dans un communiqué...
...commun, le Front populaire, Démocratie directe, le Parti du Progrès et le Parti unioniste démocratique "expriment leur solidarité avec le gouvernement du président Bachar Al-Assad", et qualifient la décision de la Ligue arabe de "nouveau maillon dans la longue chaîne de complots contre les forteresses arabes face au sionisme". Ces quatre formations, qui ne sont pas représentées au parlement mais ont un certain poids dans la population en Mauritanie, dénoncent aussi le "rôle joué par le Qatar dans la manoeuvre d’internationalisation de la crise syrienne". Le 12 novembre, la Ligue arabe a annoncé lors d’une réunion au Caire que Damas allait être suspendu de ses instances à compter du 16 novembre pour ne pas avoir mis en oeuvre un plan d’apaisement en Syrie mis au point par cette organisation. La Syrie a contesté cette suspension, à laquelle se sont aussi opposés le Liban, l’Irak et le Yémen, qui a été soutenue notamment par les riches monarchies du Golfe, dont l’Arabie Saoudite et le Qatar. Le régime de Bachar al-Assad fait face depuis mi-mars à une contestation dont la répression a fait, selon l’ONU, plus de 3.500 morts. Le plan de la Ligue arabe prévoit notamment le retrait des forces armées des villes où le mouvement de contestation est actif et la libération des manifestants arrêtés depuis le début des violences. La Ligue arabe a aussi commencé à étudier "la mise en place d’un mécanisme pour protéger les civils en Syrie". Lundi, l’Union européenne a renforcé ses sanctions contre la Syrie et demandé à l’ONU d’aider les civils victimes de la répression.
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