Sahel/otages: Le retrait français d’Afghanistan retarde leur libération   
07/10/2011

La question du retrait des soldats français d’Afghanistan retarde la libération des quatre otages français retenus depuis plus d’un an dans le Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), rapporte l’Afp de source «proche des négociations en vue de les libérer».



"Nous avons eu récemment des nouvelles des otages, ils sont séparés, mais ils se portent bien", a indiqué cette source, membre de l’équipe de médiation chargée de négocier la libération des otages, rencontré dans la région de Gao (nord du Mali). "Mais leur libération coince sur la question du retrait des troupes françaises d’Afghanistan", a-t-elle ajouté, en précisant que "le gouvernement français a donné un calendrier de retrait des troupes", alors que "l’opposition a demandé un retrait plus accéléré". "C’est l’une des clés pour comprendre pourquoi les otages sont toujours retenus", selon ce médiateur, ajoutant qu’en "période électorale en France, une affaire d’otages qui se termine mal ou bien peut avoir des répercussions". Le retrait des troupes françaises d’Afghanistan et le paiement d’une rançon de 90 millions d’euros font partie des exigences d’Aqmi pour libérer les otages enlevés le 15 septembre 2010 dans le nord du Niger et détenus, depuis, dans un pays du Sahel. En juillet, le président français Nicolas Sarkozy avait annoncé que le retrait commencera "dès cette année et s’étalera jusqu’en 2013". En revanche, selon le médiateur, "la rançon ne pose pas de problème", car "on finit toujours par trouver de l’argent. Selon des recoupements de l’Afp, les négociations sont menées par le Niger, avec l’appui du Mali, à trois niveaux: présidence de la République, autorités régionales à l’intérieur du pays et trois intermédiaires principaux, dont un ancien militaire français. "Les négociations avancent et tant qu’il n’y a pas d’ultimatum des ravisseurs, c’est une confirmation que les otages se portent bien", affirme le médiateur qui dit avoir récemment rencontré des messagers des ravisseurs. Un élu malien de la région de Gao se montre également optimiste. "Il y a eu deux preuves de vie directes des otages depuis leur kidnapping. Les ravisseurs ont, de leur propre chef, par des intermédiaires, confié que les otages sont en vie, en bonne santé" et "ont accepté au moins une fois que des effets personnels et des médicaments soient donnés aux otages".(Afp)

 


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés