Le Bureau national de la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM) s’est réuni dimanche 3 juillet à l’hôtel Chinguitty Palace de Nouakchott. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une session ordinaire dont l’objectif est de faire le...
...diagnostic de la situation sociale et économique du pays et d’envisager les perspectives.
Cette première session ordinaire du bureau national de la CGTM fait suite à son 4ème congrès ordinaire tenu du 21 au 23 mars à Nouakchott.
Les responsables de cette grande centrale syndicale a fait le constat selon lequel le pays traverse un contexte particulier marqué par une crise sociale aigue corollaire de la détérioration du pouvoir d’achat du citoyen.
Selon la CGTM, cette situation est également due à la stagnation des salaires et la hausse des prix des produits de première nécessité.
Pour attirer l’attention des pouvoirs publics de la gravité de cette situation, les organisations syndicales ont entrepris une série d’actions pour réclamer l’ouverture des négociations entre les partenaires sociaux. C’est fort de cette pression exercée par les syndicats que le gouvernement a accepté d’ouvrir les négociation en dépit du non respect des critères de la représentativité syndicale à même de déterminer le syndicat le plus représentatif. Ce qui a valu l’exclusion de la CGTM de la délégation des travailleurs mauritaniens à la conférence internationale du travail. La CGTM avait réagi à l’époque en réclamant le respect des dispositions de l’article 265 du code du travail sur la représentativité syndicale.
La reunion du bureau national de la CGTM permettra de dresser un tableau de la situation sociale et économique eu égard aux problèmes liés à la pauvreté et au développement économique du pays. Lors de leurs échanges , les responsables de la CGTM ont indiqué que «la situation actuelle du pays ne favorise pas sa croissance économique mais contribue plutôt à la dégradation des ressources naturelles et au pillage organisées de nos ressources ».
Les multinationales pillent les ressources du pays et les populations ne bénéficient que des miettes, notent les syndiqués de la CGTM pour qui «la corruption gangrène le pays et le chômage s’accentue ». Compte rendu Ibou Badiane
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