La scène universitaire a connu, les 20 et 21 avril 2011, des évènements regrettables qui constituent une conséquence naturelle de la démission de l’administration universitaire de ses responsabilités. Pire, cette dernière a même œuvré pour envenimer...
...la situation au lieu de l’apaiser à un moment pourtant très sensible, donnant ainsi à des parties malintentionnées l’occasion d’exploiter la situation à des fins loin des intérêts des étudiants et de la Patrie.
Nous, Syndicat National des Etudiants Mauritaniens (SNEM) et l’Union Nationale des Etudiants Mauritaniens (UNEM) rejetons, avec la dernière énergie, toute responsabilité dans la dramatique tournure prise par les évènements et réitérons ce qui suit : 1. Notre ferme condamnation de l’arrestation arbitraire d’un groupe d’étudiants. Ceux-ci demeurent détenus au commissariat de Police du Ksar 2 où ils croupissent depuis jeudi dernier ;
2. Exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de ces étudiants et considérons que toute interpellation d’étudiants est une ligne rouge à ne pas franchir ;
3. Refusons tout dialogue avec l’administration universitaire tant que nos collègues demeurent en détention ;
4. Réitérons notre rejet de toute forme de violence et notre condamnation des velléités d’aggraver la situation et mettons l’administration universitaire devant ses responsabilités ;
5. Nous portons également la même administration responsable de tout ce qui s’est passé en raison de sa démission complète du rôle naturel qui doit être le sien dans ce genre de situations ;
6. Lançons un appel à l’ensemble des étudiants afin qu’ils prennent distance de tout acte pouvant envenimer la situation et compromettre la cohésion, l’unité et l’entente en leur sein. Nouakchott, le 22 Avril 2011
Syndicat National des Etudiants Mauritaniens (SNEM) Union Nationale des Etudiants Mauritaniens (UNEM)
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