Frappes à Abidjan: Licorne est intervenue à la demande de l’Onu (Elysée)    
10/04/2011

La France est intervenue militairement dimanche 10 avril à la demande de l’ONU pour neutraliser les armes lourdes du camp de Laurent Gbagbo utilisées contre la population civile à Abidjan, selon un communiqué de la présidence française publié lundi.



"Conformément à la résolution 1975 et en accord avec le président (Alassane) Ouattara, le secrétaire général des Nations unies a demandé au président de la République (Nicolas Sarkozy) la poursuite de la participation des forces françaises aux opérations menées par l’Onuci pour neutraliser les armes lourdes utilisées contre la population civile", indique le communiqué. "Le président de la République a donné son accord au secrétaire général. Il a encouragé l’ONU à tout mettre en oeuvre pour permettre la restauration rapide de la sécurité de la population et des services de base dans l’agglomération d’Abidjan", poursuit le texte. L’Onuci et la force française Licorne ont engagé des frappes dimanche et dans la nuit qui a suivi près de la résidence du président sortant Laurent Gbagbo, dont les forces ont réussi ces derniers jours à regagner du terrain à Abidjan. Le camp Gbagbo a aussitôt accusé la France de n’avoir pas d’autre objectif que d’"assassiner" le président sortant. "Au cours des derniers jours, la population civile, le personnel de l’ONU et les missions diplomatiques étrangères ont continué à être la cible d’attaques à l’arme lourde et d’exactions dans plusieurs quartiers de l’agglomération d’Abidjan. La situation humanitaire dans ces quartiers est alarmante", a fait valoir la présidence française. Elle cite notamment l’"attaque directe des forces de M. Laurent Gbagbo" contre l’Hôtel du Golf, abritant le président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, qui est placé sous la protection de l’ONU. "La France réitère sa condamnation de toutes les violences commises contre la population civile et les Casques bleus sur l’ensemble du territoire ivoirien. Elle soutient fermement l’intention du président Ouattara de poursuivre devant les juridictions nationales et internationales tous les auteurs de telles exactions", indique encore le communiqué.

 


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