Les syndicats des personnels de santé en Mauritanie sont entrés jeudi 7 avril en grève pour une période illimitée pour réclamer notamment la généralisation de la prime de risque à tous ces personnels. "Nous sommes entrés en grève, le mouvement...
...est fortement suivi en dépit des tentatives de le faire avorter" de la part des autorités, a affirmé le porte-parole de la coordination des syndicats de santé, Habiboullah Ould Ahmed.
"La grève a été suivie à 80% dans tout le pays, les hôpitaux sont vides sauf de personnels de garde dans les urgences notamment et toutes les interventions chirurgicales ont été reportées" a -t-il ajouté devant le micro du correspondant de l’Afp en Mauritanie
Mais le porte-parole du ministère mauritanien de la santé, Cheikh Baye Ould M’kheitratt, a réfuté ces déclarations indiquant à la même source que le mot d’ordre de grève est suivi "à 30% seulement" dans ce qui a été perçu comme étant une tentative de minimiser l’impact de de la grève
Les syndicats réclament la généralisation de la prime de risque accordée uniquement à des spécialistes (10% des personnels) et pour laquelle le gouvernement a déjà pris des engagements devant le parlement qu’il n’a pas tenus malgré les hâbleries de deux successifs ministres de Santé dont le controversé et honni Ould Horma et son successeur, informaticien de son état.
Les syndicats exigent également des "augmentations de salaires, un statut particulier et plus d’investissements dans le domaine des ressources humaines" entre autres revendications.
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