La bataille pour la conquête du fauteuil de sénateur de la Moughatta de Tidjikja mettra aux prises trois prétendants parmi lesquels Fadel Ould Boukhary dont la candidature a été annoncée et déposée à la dernière minute. La candidature de ce natif de Tidjikja...
...a surpris certains observateurs dans la mesure où Fadel ne s’est jamais mêlé à la politique locale. Pour certains de ses amis, cette « virginité politique » constitue un atout pour cet ancien Daf de la SONIMEX et de la SOMAGAZ.
Autre atout avancé par ses amis, il entretient de très bons rapports avec la vieille garde politique et les jeunes générations de tous les partis politiques se disputant l’arène locale. C’est pourquoi, des rumeurs circulant à Tidjikja et dans certains salons de Nouakchott, Fadel Ould Boukhary pourrait bénéficier du vote des mécontents du choix de l’UPR mais aussi et surtout de l’apport des conseillers de l’opposition. A l’endroit de ceux qui qualifient sa candidature de « riposte », Ould Boukhary répond qu’il a décidé d’aller à la bataille pour apporter un plus à la Moughataa dont il est redevable de tout, et qu’il n’est interdit à personne de prétendre à une fonction élective. Ce candidat indépendant espère, une fois élu, trouver un point de chute, c’est-à -dire une formation politique dans laquelle il pourrait faire triompher ses principes de justice, d’égalité, fondamentaux d’un Etat démocratique. Farouchement contre le tribalisme, le régionalisme et népotisme, comme le disent ses très proches amis, Fadel place l’Etat avant toute chose. Ould Boukhary qui entretient de bons rapports avec les deux autres candidats va en découdre avec Zeidane Ould Tfeil (UPR) et Sid’Ahmed Ould Dié (indépendant) ; souhaite que la campagne se déroule de manière civilisée, que la conquête des électeurs soit saine et que la transparence de mise. Que les uns et les autres s’inscrivent dans cette démarche et que l’Etat s’abstienne de s’immiscer dans la compétition et le meilleur gagne !
Source: Dalay Lam
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