Aujourd’hui, le régime en place a dépassé toutes les lignes rouges, affichant un mépris évident de toutes les lois mauritaniennes garantissant le droit à manifester pacifiquement, illustrant par de-là son arrogance et son dédain confirmés, qu’il éprouve envers les sentiments du peuple et la dignité de ses fils
La clique qui dirige le pays semble être déterminée à continuer dans le mauvais chemin. Les forces de sécurité mauritaniennes viennent justement de confirmer cette propension, en agressant d’une manière barbare des jeunes manifestants dont l’unique péché était d’avoir, dans une manifestation pacifique, demandé du pain, de la dignité et de la justice.
La réponse de la les Forces de Sécurité et des Renseignements s’est traduite par la torture et l’arrestation de plus de 20 jeunes manifestants.
D’autres citoyens, y compris des journalistes venus couvrir l’événement ont été victimes d’agressions physiques et même morales, pour certains, par quelques éléments de la police et des renseignements. La Coordination de la Jeunesse du 25 février, qui tient à faire assumer la responsabilité de ces actes criminels et des conséquences qui en découleraient au régime Mauritanien, réaffirme que :
- le pouvoir en place n’a pas encore appréhendé la démarche pacifique de la Coordination et ses revendications pour un changement radical ;
- sa solidarité avec les jeunes détenus ainsi que les journalistes torturés et exige la libération sans conditions de ces jeunes ;
- la poursuite de son combat jusqu’à la satisfaction de toutes les revendications incarnant les aspirations des Mauritaniens dans la dignité et la liberté.
Le 25 mars 2011
La Coordination de la Jeunesse du 25 Février
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