Au cours de la conférence de presse tenue le 28 février M. Jemil Ould Mansour Président du Parti Tawassoul a répondu clairement à certaines questions soulevées par les journalistes. A la question de savoir si la Mauritanie pourra être épargnée de la vague de soulèvements qui secouent le monde arabe M Ould Mansour a répondu. «Nous pensons à travers le document...
...présenté qu’il y a encore possibilité d’entreprendre des reformes avant qu’il ne soit tard, mais sans réaction sérieuse, honnête, et sincère toutes les éventualités sont probables en Mauritanie y compris le soulèvement populaire».
A une deuxième question demandant si les facteurs qui ont suscité des soulèvements en Tunisie et en Egypte existent en Mauritanie, il a indiqué :
«Je tiens à dire que ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte portent de la Baraka pour les peuples et la Oumma et la Baraka n’est pas à éviter».
Et d’ajouter : «La possibilité d’engager des reformes est encore donnée pour faire le minimum afin d’éviter ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte et qui a pour causes, la dictature, le monolithisme, la suprématie d’un parti-Etat, l’existence d’une tribu influente, les marchés douteux, les recrutements et les licenciements abusifs».
A une question sur cet appel recurrent au dialogue qui ne dépasse guère le stade d’intention exprimée par tous, sans jamais être matérialisé, Ould Mansour a indiqué : «C’est au Président d’engager le dialogue, les partis ne peuvent faire qu’appeler au dialogue».
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